L’objectif est de contraindre le réseau social chinois TikTok à mettre en place des mesures concrètes pour protéger les mineurs. Une enquête va être lancée par la Commission sur les pratiques de cette application très populaire de partage de vidéos, des contenus jugés inappropriés.
TikTok avait restreint mi-janvier les paramètres de confidentialité de ses utilisateurs âgés de 13 à 15 ans quelques jours après que des observateurs ont accusé son algorithme de favoriser l’accès à des vidéos sexualisées mettant en scène des mineurs.
Les autorités italiennes avaient quant à elles bloqué fin janvier l’accès du réseau aux utilisateurs dont l’âge n’est pas garanti, après la mort d’une fillette de 10 ans en Sicile qui participait au « jeu du foulard » sur le réseau social.
Le réseau social « ne réussit pas » à protéger les jeunes, déplore l’UFC-Que Choisir l'Union fédérale des consommateurs, pour les informer, les conseiller et les défendre.
Des milliers de produits testés en toute indépendance. « Concrètement, dans l’application, les vidéos défilent, et après quelques minutes, des contenus inappropriés pour les mineurs apparaissent, même si l’utilisateur a correctement renseigné son âge dans son profil », résume t-il.
« De plus, la plateforme accepte les inscriptions à partir de 13 ans, pourtant 45 % des enfants sous cet âge ont indiqué utiliser l’application en France », affirme Que Choisir.
L’association de consommateurs estime aussi que les données des utilisateurs sont « surexploitées », « contrairement aux obligations du RGPD », le règlement qui garantit aux usagers certains droits sur leurs données.
Très concrètement, « TikTok se donne le droit de faire ce qu’il veut des vidéos publiées, les utiliser, les modifier, les reproduire sans que les utilisateurs n’aient leur mot à dire ».
Pour l’UFC, il existe plusieurs possibilités pour protéger les mineurs. Afin qu’ils ne soient pas confrontés à des vidéos inadaptées pour leur âge, l’association propose d’utiliser un algorithme pour filtrer certains contenus, ou d’augmenter les efforts de modération sur le réseau social, rapporte L'Obs.
TikTok avait restreint mi-janvier les paramètres de confidentialité de ses utilisateurs âgés de 13 à 15 ans quelques jours après que des observateurs ont accusé son algorithme de favoriser l’accès à des vidéos sexualisées mettant en scène des mineurs.
Les autorités italiennes avaient quant à elles bloqué fin janvier l’accès du réseau aux utilisateurs dont l’âge n’est pas garanti, après la mort d’une fillette de 10 ans en Sicile qui participait au « jeu du foulard » sur le réseau social.
Le réseau social « ne réussit pas » à protéger les jeunes, déplore l’UFC-Que Choisir l'Union fédérale des consommateurs, pour les informer, les conseiller et les défendre.
Des milliers de produits testés en toute indépendance. « Concrètement, dans l’application, les vidéos défilent, et après quelques minutes, des contenus inappropriés pour les mineurs apparaissent, même si l’utilisateur a correctement renseigné son âge dans son profil », résume t-il.
« De plus, la plateforme accepte les inscriptions à partir de 13 ans, pourtant 45 % des enfants sous cet âge ont indiqué utiliser l’application en France », affirme Que Choisir.
L’association de consommateurs estime aussi que les données des utilisateurs sont « surexploitées », « contrairement aux obligations du RGPD », le règlement qui garantit aux usagers certains droits sur leurs données.
Très concrètement, « TikTok se donne le droit de faire ce qu’il veut des vidéos publiées, les utiliser, les modifier, les reproduire sans que les utilisateurs n’aient leur mot à dire ».
Pour l’UFC, il existe plusieurs possibilités pour protéger les mineurs. Afin qu’ils ne soient pas confrontés à des vidéos inadaptées pour leur âge, l’association propose d’utiliser un algorithme pour filtrer certains contenus, ou d’augmenter les efforts de modération sur le réseau social, rapporte L'Obs.
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