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Togo : la mouvance pro-Fabre au sein de l’UFC dans le collimateur du gouvernement

Les partisans de la fraction Jean-Pierre Fabre au sein de l’Union des forces de changement ne peuvent plus organiser de rassemblement. Le 14 août 2010 la police togolaise a de nouveau empêché leur marche de protestation. Depuis l'élection présidentielle, tous les samedis, ils marchent jusqu'à la plage, pour dénoncer les résultats du scrutin. Les autorités togolaises quant à elles affirment ne reconnaître qu’un seul représentant de l’UFC : Gilchrist Olympio.



Le siège de l’Union des forces de changement (UFC) est toujours interdit d’accès. Les séances de prières et les marches de protestation hebdomadaires aussi. En tout cas, la 21ème marche de protestation du 14 août n’a pas eu lieu. Elle a été empêchée par les gendarmes selon Jean-Pierre Fabre, qui affirme : « J’ai été poursuivi comme un gibier. Les gendarmes m’ont pourchassé à travers la ville en tirant des gaz lacrymogènes sur ma voiture. Ce que je recherche, c’est la fin de cet arbitraire, et je sais que je vais y parvenir ».

« Faux, rétorque le commandant de la gendarmerie. Leur manifestation était interdite, et pour éviter tout attroupement quand il est arrivé sur les lieux, nous avons lancé des gaz », conclut le commandant.

Leur congrès était interdit. Jean-Pierre Fabre et ses partisans l’ont tenu, et mis en place un Bureau. Le secrétaire général issu de ce congrès a fait parvenir par trois fois les statuts modifiés et la liste du Bureau au ministère de l’Administration territoriale qui a refusé de les réceptionner en invoquant la raison suivante : un seul président de l’UFC est reconnu par l’Etat, c’est Gilchrist Olympio.


Par RFI

Dimanche 15 Août 2010 - 11:44


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