Carlos Kétohou a passé la Saint-Sylvestre, sa troisième nuit, dans les locaux du service central des recherches et d’investigations criminelles de la gendarmerie. Selon le procureur de la République, Blaise Essolizam Poyodi, Carlos Kétohou est entendu à la gendarmerie pour répondre d’un article qu’il a publié à la une de son journal, le 29 décembre.
Il avait été nuitamment interpellé mardi, alors qu’il avait une convocation du SRCIC à laquelle il devrait répondre le lendemain. Une interpellation dénoncée par les organisations de presse, la société civile et des partis politiques. La section togolaise de l’Union pour la presse francophone s’indigne de la méthode. L’Observatoire togolais des médias et plusieurs organisations professionnelles et syndicales des médias dans un communiqué conjoint critiquent le rôle joué par les éléments noctambules armés pour procéder à l’interpellation du directeur de publication, un rôle sorti du cadre légal, et demandent sa libération.
Les partis politiques ne sont pas en reste. L’Alliance nationale pour le changement condamne la volonté affichée du pouvoir de museler la presse privée, les partis politiques et les organisations de la société civile par des intimidations ; Synergie-Togo estime que cette arrestation sans mandat constitue une grave violation des droits du journaliste.
Il avait été nuitamment interpellé mardi, alors qu’il avait une convocation du SRCIC à laquelle il devrait répondre le lendemain. Une interpellation dénoncée par les organisations de presse, la société civile et des partis politiques. La section togolaise de l’Union pour la presse francophone s’indigne de la méthode. L’Observatoire togolais des médias et plusieurs organisations professionnelles et syndicales des médias dans un communiqué conjoint critiquent le rôle joué par les éléments noctambules armés pour procéder à l’interpellation du directeur de publication, un rôle sorti du cadre légal, et demandent sa libération.
Les partis politiques ne sont pas en reste. L’Alliance nationale pour le changement condamne la volonté affichée du pouvoir de museler la presse privée, les partis politiques et les organisations de la société civile par des intimidations ; Synergie-Togo estime que cette arrestation sans mandat constitue une grave violation des droits du journaliste.
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