Faure Gnassingbé, le président de la République togolaise, a décidé la réouverture des universités de Lomé et de Kara après plus d'un mois de blocage. Getty Images
La crise estudiantine est-elle terminée au Togo ? Le mouvement a été violent, surtout à Kara, à environ 420 kilomètres au nord de Lomé, le fief du parti au pouvoir où les étudiants ont manifesté en ville s'en prenant aux biens de certaines personnalités politiques. Les affrontements avec les forces de l'ordre ont fait plusieurs blessés. Ce dimanche 15 janvier, pour le gouvernement, la « sérénité est revenue » et c'est ce qui justifie la réouverture des deux universités.
Du côté du Meet, le principal syndicat estudiantin, l'heure reste cependant à la vigilance. « On attend de voir ce qui va être appliqué, après seulement on pourra se réjouir », déclare son secrétaire général, Komnavi Kondo. Selon l'accord signé, une aide annuelle de 120 000 francs CFA (182 euros) sera versée à tous les étudiants, sous certaines conditions d'âge et de réussite. Les plus méritants auront droit à un peu plus.
Le gouvernement a également promis de nouveaux amphithéâtres de 2 500 places à Lomé et de 1 500 places à Kara, mais aussi une quinzaine de bus pour le transport des étudiants. Et comme il n'y a pas d'eau à la cité universitaire de Lomé, le gouvernement construit des forages. Selon Charles Kondi Agba, il appartient maintenant aux responsables des deux universités de s'organiser pour la reprise effective des cours.
Source: RFI
Du côté du Meet, le principal syndicat estudiantin, l'heure reste cependant à la vigilance. « On attend de voir ce qui va être appliqué, après seulement on pourra se réjouir », déclare son secrétaire général, Komnavi Kondo. Selon l'accord signé, une aide annuelle de 120 000 francs CFA (182 euros) sera versée à tous les étudiants, sous certaines conditions d'âge et de réussite. Les plus méritants auront droit à un peu plus.
Le gouvernement a également promis de nouveaux amphithéâtres de 2 500 places à Lomé et de 1 500 places à Kara, mais aussi une quinzaine de bus pour le transport des étudiants. Et comme il n'y a pas d'eau à la cité universitaire de Lomé, le gouvernement construit des forages. Selon Charles Kondi Agba, il appartient maintenant aux responsables des deux universités de s'organiser pour la reprise effective des cours.
Source: RFI
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