Le Sénégal se positionne désormais parmi les leaders africains de la transition énergétique, avec une puissance installée totale de 1 903,8 mégawatts (MW), dont 29,1 % proviennent des énergies renouvelables, a indiqué mardi Cheikh Niane, secrétaire général du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.
“Je réaffirme notre engagement à faire de la donnée fiable et des analyses rigoureuses les piliers des décisions éclairées dans le cadre d’un secteur énergétique performant et résilient”, a-t-il déclaré lors de l’atelier de validation de l’Enquête nationale sur les énergies renouvelables. Cette étude constitue, selon lui, “la première photographie statistique complète” du secteur, intégrant à la fois les usages des entreprises et des ménages.
Les chiffres dévoilés confirment des disparités notables, souligne Aps. D’après le directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER), Diouma Kobor, “93,3 % de la production d’énergie pour les entreprises proviennent encore des sources fossiles, contre seulement 6,7 % d’origine renouvelable”. Il a ajouté que “le monde rural utilise davantage les énergies renouvelables que le milieu urbain”, une tendance attribuée à la multiplication des kits solaires et mini-réseaux hors réseau interconnecté.
De son côté, Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, a souligné que les résultats de l’enquête ont permis de mesurer “la puissance installée des systèmes solaires domestiques, le volume de production et la perception des ménages face aux énergies vertes”. Selon lui, ces données serviront de “boussole” pour calibrer les politiques publiques, identifier les incitations fiscales et orienter les investissements vers les zones à fort potentiel.
Le rapport met également en lumière les défis liés à l’adoption technologique et au financement des projets verts. Pour la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Catherine Phuong, cette enquête “parle le langage des banques de développement, des fonds climat et des investisseurs privés”, et pourrait faciliter l’accès aux financements verts.
Elle estime que "cette base de données permettra d’actualiser les indicateurs d’accès universel à l’énergie, notamment la part du solaire dans le mix énergétique national, et de mieux intégrer les dynamiques des zones non connectées au réseau national."
Pour Cheikh Niane, cette démarche s’inscrit dans la vision d’un Sénégal autonome énergétiquement, fondée sur la transparence statistique et la planification rationnelle : “Nous voulons bâtir un secteur énergétique solide, durable et souverain, où chaque décision repose sur la preuve.”
“Je réaffirme notre engagement à faire de la donnée fiable et des analyses rigoureuses les piliers des décisions éclairées dans le cadre d’un secteur énergétique performant et résilient”, a-t-il déclaré lors de l’atelier de validation de l’Enquête nationale sur les énergies renouvelables. Cette étude constitue, selon lui, “la première photographie statistique complète” du secteur, intégrant à la fois les usages des entreprises et des ménages.
Les chiffres dévoilés confirment des disparités notables, souligne Aps. D’après le directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER), Diouma Kobor, “93,3 % de la production d’énergie pour les entreprises proviennent encore des sources fossiles, contre seulement 6,7 % d’origine renouvelable”. Il a ajouté que “le monde rural utilise davantage les énergies renouvelables que le milieu urbain”, une tendance attribuée à la multiplication des kits solaires et mini-réseaux hors réseau interconnecté.
De son côté, Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, a souligné que les résultats de l’enquête ont permis de mesurer “la puissance installée des systèmes solaires domestiques, le volume de production et la perception des ménages face aux énergies vertes”. Selon lui, ces données serviront de “boussole” pour calibrer les politiques publiques, identifier les incitations fiscales et orienter les investissements vers les zones à fort potentiel.
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