Diallo Kane S. et Khadim B., deux jeunes commerçants, ont été présentés au parquet de Pikine-Guédiawaye, (banlieue dakaroise) hier mercredi 27 août. Ils sont poursuivis pour « chantage, menaces, diffusion illicite de données personnelles et incitation à la débauche » à l'encontre d'une jeune fille du nom de Aissatou K. Au cœur de ce scandale se trouve un Sénégalais étab li en Italie.
Aïssatou K. (22 ans), une femme au foyer résidant à Pikine, a reçu un message WhatsApp d'un numéro inconnu le 22 août dernier, alors qu'elle s'apprêtait à aller au lit. Le message, selon L’Observateur, disait : « Un individu te connaissant m'a envoyé ton numéro, j'habite à Guédiawaye ». Peu après, le détenteur du numéro lui a envoyé une photo en mode « vue unique » avec suppression automatique. Sur l'écran, une photo d'elle, nue, est apparue brièvement. Après cette entrée en matière, le ton a rapidement basculé vers l'intimidation.
L'expéditeur, identifié comme Diallo Kane S., a commencé un véritable chantage. Il a demandé à la jeune femme de lui envoyer d'autres vidéos intimes d'elle ou d'accepter d'avoir des rapports sexuels avec lui. « Sinon, je balance tes photos sur Internet », a-t-il menacé. Terrorisée à l'idée de voir sa vie privée étalée sur les réseaux sociaux, la victime a décidé de tout documenter en vue de poursuites judiciaires, recueillant « messages, captures d'écran, preuves numériques... ».
Le suspect a été appréhendé à son domicile, à la cité Diounkhop dans la commune de Sam Notaire, le 25 août, par les agents du commissariat de police de Guédiawaye, où elle avait déposé plainte. Son interrogatoire a révélé un élément central : Diallo Kane S., un commerçant de 26 ans, ne détenait pas lui-même les vidéos et photos compromettantes. Il a avoué aux policiers que c'est son ami Serigne Mbacké D., un Sénégalais résidant en Italie, qui les lui avait envoyées. Autrement dit, sans l'intervention de cet émigré, il n'aurait jamais eu en main les armes de son chantage. L'enquête a également révélé que l'accusé avait partagé certaines de ces images avec son cousin, Khadim B.
Convoqué à son tour, ce dernier, également commerçant de 26 ans, a reconnu avoir pris part à la machination. Il avait contacté la plaignante pour lui faire croire que ses images circulaient déjà en ligne, dans le seul but de l'effrayer davantage. Lui aussi a avoué avoir stocké les fichiers intimes sur son téléphone. Même s'il affirme ne les avoir envoyés à personne, son rôle dans le chantage est clairement établi. Ce qui ressort du dossier, c'est le caractère organisé et persistant de ce chantage.
Les deux accusés ont utilisé des vidéos intimes pour menacer la victime, alternant entre des promesses de rendez-vous sexuels et des pressions psychologiques. Face à ce plan bien ficelé, Aïssatou K. a résisté aux intimidations. Sa décision de porter plainte, appuyée par des preuves solides, a permis de mettre fin à ce harcèlement.
Aïssatou K. (22 ans), une femme au foyer résidant à Pikine, a reçu un message WhatsApp d'un numéro inconnu le 22 août dernier, alors qu'elle s'apprêtait à aller au lit. Le message, selon L’Observateur, disait : « Un individu te connaissant m'a envoyé ton numéro, j'habite à Guédiawaye ». Peu après, le détenteur du numéro lui a envoyé une photo en mode « vue unique » avec suppression automatique. Sur l'écran, une photo d'elle, nue, est apparue brièvement. Après cette entrée en matière, le ton a rapidement basculé vers l'intimidation.
L'expéditeur, identifié comme Diallo Kane S., a commencé un véritable chantage. Il a demandé à la jeune femme de lui envoyer d'autres vidéos intimes d'elle ou d'accepter d'avoir des rapports sexuels avec lui. « Sinon, je balance tes photos sur Internet », a-t-il menacé. Terrorisée à l'idée de voir sa vie privée étalée sur les réseaux sociaux, la victime a décidé de tout documenter en vue de poursuites judiciaires, recueillant « messages, captures d'écran, preuves numériques... ».
Le suspect a été appréhendé à son domicile, à la cité Diounkhop dans la commune de Sam Notaire, le 25 août, par les agents du commissariat de police de Guédiawaye, où elle avait déposé plainte. Son interrogatoire a révélé un élément central : Diallo Kane S., un commerçant de 26 ans, ne détenait pas lui-même les vidéos et photos compromettantes. Il a avoué aux policiers que c'est son ami Serigne Mbacké D., un Sénégalais résidant en Italie, qui les lui avait envoyées. Autrement dit, sans l'intervention de cet émigré, il n'aurait jamais eu en main les armes de son chantage. L'enquête a également révélé que l'accusé avait partagé certaines de ces images avec son cousin, Khadim B.
Convoqué à son tour, ce dernier, également commerçant de 26 ans, a reconnu avoir pris part à la machination. Il avait contacté la plaignante pour lui faire croire que ses images circulaient déjà en ligne, dans le seul but de l'effrayer davantage. Lui aussi a avoué avoir stocké les fichiers intimes sur son téléphone. Même s'il affirme ne les avoir envoyés à personne, son rôle dans le chantage est clairement établi. Ce qui ressort du dossier, c'est le caractère organisé et persistant de ce chantage.
Les deux accusés ont utilisé des vidéos intimes pour menacer la victime, alternant entre des promesses de rendez-vous sexuels et des pressions psychologiques. Face à ce plan bien ficelé, Aïssatou K. a résisté aux intimidations. Sa décision de porter plainte, appuyée par des preuves solides, a permis de mettre fin à ce harcèlement.
Autres articles
-
Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet
-
4ᵉ opération d’Appel Public à l’Épargne : le Sénégal veut mobiliser 400 milliards FCFA
-
Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 : le COJOJ en mission de sensibilisation à Kolda
-
Distribution de l'eau : SEN’EAU et SENELEC annoncent des perturbations ce samedi
-
Sénégal : le FMI annonce des progrès pour un nouveau programme de prêts et enquête sur les dettes non déclarées




Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet


