Une voix de la « révolution de jasmin » s'est éteinte, ce lundi 27 janvier 2020. La blogueuse Lina Ben Mhenni est morte des suites d'une longue maladie, à l'âge de 36 ans.
Si son nom reste fortement associé à la révolution tunisienne de 2011, le combat de Lina Ben Mhenni avait commencé bien avant la chute du président Ben Ali. En effet, pendant des années, sur son blog « A Tunisian Girl », elle témoignait, en arabe, en français et parfois en anglais, des injustices vécues par la population.
Fille d’un des fondateurs de la section tunisienne d’Amnesty International et d’une professeure d’arabe, elle avait fait son arrivée sur la toile en 2007 dans un premier blog très personnel, avant de rejoindre un mouvement plus large de blogueurs tunisiens qui combattaient pour la liberté d’expression et les droits de l’homme dans leur pays. Une implication qui lui avait valu, avant 2011 déjà, d'être censurée par le pouvoir du président Ben Ali.
Première à Sidi Bouzid
Munie de sa petite caméra, elle avait retransmis, via les réseaux sociaux, les premières manifestations de colère des habitants contre les autorités. Après l'immolation par le feu du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, le 17 décembre 2010, Lina Ben Mhenni avait été ainsi la première blogueuse à se rendre à Sidi Bouzid, le berceau de la contestation.
Depuis, elle n'a cessé d’écrire et de s’engager pour défendre cette « révolution de jasmin » comme lors de son dernier message posté ce dimanche, la veille de sa mort, et intitulé « Juste une opinion ».
Sur son blog, elle parlait aussi de son combat contre la maladie qui la touchait depuis plusieurs années et qui avait selon ses mots fait « basculer » sa vie. Une maladie qui dès l’adolescence l’avait exposée à « la réalité des choses en Tunisie. Durant mes longs séjours à l'hôpital, j'ai pu palper la souffrance et la détresse des humains. J'ai vu des enfants abandonnés par leurs familles parce qu'ils étaient malades, mais qui continuaient à lutter pour vivre. J'ai été témoin de la mort de personnes qu'on n'a pas pu sauver faute de moyens et d'équipements. » Une maladie qui a emporté la jeune femme ce lundi.
Les hommages ont afflué après l'annonce du décès de cette militante des droits humains, dont le nom avait même circulé pour le prix Nobel de la paix.
Si son nom reste fortement associé à la révolution tunisienne de 2011, le combat de Lina Ben Mhenni avait commencé bien avant la chute du président Ben Ali. En effet, pendant des années, sur son blog « A Tunisian Girl », elle témoignait, en arabe, en français et parfois en anglais, des injustices vécues par la population.
Fille d’un des fondateurs de la section tunisienne d’Amnesty International et d’une professeure d’arabe, elle avait fait son arrivée sur la toile en 2007 dans un premier blog très personnel, avant de rejoindre un mouvement plus large de blogueurs tunisiens qui combattaient pour la liberté d’expression et les droits de l’homme dans leur pays. Une implication qui lui avait valu, avant 2011 déjà, d'être censurée par le pouvoir du président Ben Ali.
Première à Sidi Bouzid
Munie de sa petite caméra, elle avait retransmis, via les réseaux sociaux, les premières manifestations de colère des habitants contre les autorités. Après l'immolation par le feu du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, le 17 décembre 2010, Lina Ben Mhenni avait été ainsi la première blogueuse à se rendre à Sidi Bouzid, le berceau de la contestation.
Depuis, elle n'a cessé d’écrire et de s’engager pour défendre cette « révolution de jasmin » comme lors de son dernier message posté ce dimanche, la veille de sa mort, et intitulé « Juste une opinion ».
Sur son blog, elle parlait aussi de son combat contre la maladie qui la touchait depuis plusieurs années et qui avait selon ses mots fait « basculer » sa vie. Une maladie qui dès l’adolescence l’avait exposée à « la réalité des choses en Tunisie. Durant mes longs séjours à l'hôpital, j'ai pu palper la souffrance et la détresse des humains. J'ai vu des enfants abandonnés par leurs familles parce qu'ils étaient malades, mais qui continuaient à lutter pour vivre. J'ai été témoin de la mort de personnes qu'on n'a pas pu sauver faute de moyens et d'équipements. » Une maladie qui a emporté la jeune femme ce lundi.
Les hommages ont afflué après l'annonce du décès de cette militante des droits humains, dont le nom avait même circulé pour le prix Nobel de la paix.
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