Un soldat tunisien regarde vers le mont Chaambi dans la région de Kasserine, le 1er mai 2013. AFP PHOTO/ABDERRAZEK KHLIFI
Des tirs nourris, des hélicoptères qui patrouillent, et toute une zone bouclée par l'armée. C’est ce que rapportent des témoins présents le 1er mai près du mont Chaambi. Officiellement, l'armée assure qu'il n'y a pas eu de combat, pas d'échange de tirs hier. Le ministère de la Défense dit mener des ratissages, au moyen d'armes légères et de tirs d'obus longue distance. Des ratissages difficiles sur une zone qui s'étend sur environ 100 km2, dont les deux tiers de forêt.
Le porte-parole du ministère de la Défense confirme cependant l'envoi de renforts médicaux à l'hôpital de Kasserine, et d'ambulances près du théâtre des opérations. Ces deux derniers jours, lors d'une traque lancée contre les jihadistes retranchés dans ces montagnes, plusieurs agents des forces de sécurité ont été blessés par l'explosion de mines. Un des hommes, qui a dû être amputé d'une jambe, a raconté à la radio privée Mosaïque FM que cette région abritait des caches et un site d'entraînement. Il décrit un adversaire organisé et bien armé.
De source sécuritaire, les ratissages auraient permis de trouver ces derniers jours des grenades, des manuels de fabrication d'engins explosifs et des téléphones. Le groupe retranché sur le mont Chaambi serait mené par un Algérien et deux chefs tunisiens. À leurs côtés se trouveraient aussi, selon une source sécuritaire, des combattants ayant fui le nord du Mali.
Ces accrochages sont récurrents depuis plusieurs semaines dans cette région, depuis que les autorités tentent de démanteler un noyau jihadiste qui serait notamment responsable d'une attaque qui a coûté la vie en décembre à un agent tunisien de la garde nationale.
Le porte-parole du ministère de la Défense confirme cependant l'envoi de renforts médicaux à l'hôpital de Kasserine, et d'ambulances près du théâtre des opérations. Ces deux derniers jours, lors d'une traque lancée contre les jihadistes retranchés dans ces montagnes, plusieurs agents des forces de sécurité ont été blessés par l'explosion de mines. Un des hommes, qui a dû être amputé d'une jambe, a raconté à la radio privée Mosaïque FM que cette région abritait des caches et un site d'entraînement. Il décrit un adversaire organisé et bien armé.
De source sécuritaire, les ratissages auraient permis de trouver ces derniers jours des grenades, des manuels de fabrication d'engins explosifs et des téléphones. Le groupe retranché sur le mont Chaambi serait mené par un Algérien et deux chefs tunisiens. À leurs côtés se trouveraient aussi, selon une source sécuritaire, des combattants ayant fui le nord du Mali.
Ces accrochages sont récurrents depuis plusieurs semaines dans cette région, depuis que les autorités tentent de démanteler un noyau jihadiste qui serait notamment responsable d'une attaque qui a coûté la vie en décembre à un agent tunisien de la garde nationale.
Qui sont les jihadistes du mont Chaambi ?
Le groupe pourchassé, composé d'une cinquantaine de salafistes jihadistes armés, fait preuve d'une grande détermination. Le premier accrochage entre ce groupe jihadiste et les forces de sécurité tunisienne remonte à décembre dernier.
À l'époque, l’agent, qui avait découvert le campement dans la forêt, avait été tué. Trente-six combattants armés avaient été interpellés et trente autres avaient pris la fuite dans les maquis du mont Chaambi autour de Kasserine.
Des jihadistes tunisiens et algériens, en contact direct, selon le ministère de l'Intérieur, avec l’émir suprême d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) Abdelmalek Droukdel, réfugié dans le djebel, côté algérien, depuis une dizaine d'années. Ce campement servait pour l'entraînement, mais aussi pour le transit de jihadistes et d'armes venus de Libye avec pour destination finale le nord du Mali.
Depuis l'avancée de l'armée française, ces combattants auraient justement reçu sur le sol tunisien des renforts venus du théâtre d'opérations malien. En face, les forces armées tunisiennes sont totalement dépassées, de l'aveu d'un colonel des troupes d'élite.
Les effectifs sont mal entraînés, mal équipés, la frontière avec l'Algérie, où le trafic d'armes explose depuis la chute de Kadhafi, est impossible à contrôler et certains agents refusent même d'intervenir de peur d'essuyer une riposte jihadiste. Après trois jours d'accrochage sur le mont Chammbi, une dizaine d'entre eux ont été blessés par des engins explosifs. Deux ont été amputés.
Source: RFI
Le groupe pourchassé, composé d'une cinquantaine de salafistes jihadistes armés, fait preuve d'une grande détermination. Le premier accrochage entre ce groupe jihadiste et les forces de sécurité tunisienne remonte à décembre dernier.
À l'époque, l’agent, qui avait découvert le campement dans la forêt, avait été tué. Trente-six combattants armés avaient été interpellés et trente autres avaient pris la fuite dans les maquis du mont Chaambi autour de Kasserine.
Des jihadistes tunisiens et algériens, en contact direct, selon le ministère de l'Intérieur, avec l’émir suprême d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) Abdelmalek Droukdel, réfugié dans le djebel, côté algérien, depuis une dizaine d'années. Ce campement servait pour l'entraînement, mais aussi pour le transit de jihadistes et d'armes venus de Libye avec pour destination finale le nord du Mali.
Depuis l'avancée de l'armée française, ces combattants auraient justement reçu sur le sol tunisien des renforts venus du théâtre d'opérations malien. En face, les forces armées tunisiennes sont totalement dépassées, de l'aveu d'un colonel des troupes d'élite.
Les effectifs sont mal entraînés, mal équipés, la frontière avec l'Algérie, où le trafic d'armes explose depuis la chute de Kadhafi, est impossible à contrôler et certains agents refusent même d'intervenir de peur d'essuyer une riposte jihadiste. Après trois jours d'accrochage sur le mont Chammbi, une dizaine d'entre eux ont été blessés par des engins explosifs. Deux ont été amputés.
Source: RFI
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