L'ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi, incarcéré en Tunisie. AFP PHOTO / HRVOJE POLAN
C'est un message de fermeté qu'a voulu faire passer le Premier ministre tunisien le 8 juin. Hamadi Jebali l'a assuré : « l'extradition de l'ancien Premier ministre libyen Baghdadi al-Mahmoudi est une décision irrévocable ». La question est depuis plusieurs semaines au coeur du débat en Tunisie.
Baghdadi al-Mahmoudi est incarcéré depuis son arrestation, en septembre dernier. La justice tunisienne a émis deux ordres d'extradition suite aux demandes des autorités libyennes et un «accord de principe» a été conclu en mai entre les gouvernements des deux pays.
Mais les organisations de défense des droits de l'homme craignent pour la sécurité de l'ex-numéro deux du régime libyen. Elles ne sont pas les seules. Le président tunisien Moncef Marzouki, issu d'un parti de gauche et militant des droits de l'homme, a répété jeudi son « opposition de principe » à cette extradition. Il souhaite attendre les conclusions d'une mission tunisienne en Libye qui doit s'assurer des conditions de détention et de procès de l'ancien dirigeant libyen, comme le confirme Adnène Mansar, porte-parole de la présidence tunisienne.
Adnène Mansar, Porte-parole de la présidence tunisienne: "Moncef Marzouki est contre l' extradition, mais pas contre le fait que ceux qui sont accusés de crimes, soient jugés. Avec l'accord de la Libye, une commission tunisienne va se rendre à Tripoli. Ensuite, les autorités tunisiennes, à la lumière de ce rapport, vont se prononcer sur la possibilité de l'extradition".
Selon la Constitution de 1959, c'est le président tunisien moncef Marzouki qui doit signer le décret d'extradition. Mais pour Hamadi Jebali, la Constitution est caduque depuis la révolution. Vendredi, il a évoqué un avis du tribunal administratif en ce sens. Un véritable bras de fer, donc, entre les deux têtes de l'exécutif tunisien.
Source: RFI
Baghdadi al-Mahmoudi est incarcéré depuis son arrestation, en septembre dernier. La justice tunisienne a émis deux ordres d'extradition suite aux demandes des autorités libyennes et un «accord de principe» a été conclu en mai entre les gouvernements des deux pays.
Mais les organisations de défense des droits de l'homme craignent pour la sécurité de l'ex-numéro deux du régime libyen. Elles ne sont pas les seules. Le président tunisien Moncef Marzouki, issu d'un parti de gauche et militant des droits de l'homme, a répété jeudi son « opposition de principe » à cette extradition. Il souhaite attendre les conclusions d'une mission tunisienne en Libye qui doit s'assurer des conditions de détention et de procès de l'ancien dirigeant libyen, comme le confirme Adnène Mansar, porte-parole de la présidence tunisienne.
Adnène Mansar, Porte-parole de la présidence tunisienne: "Moncef Marzouki est contre l' extradition, mais pas contre le fait que ceux qui sont accusés de crimes, soient jugés. Avec l'accord de la Libye, une commission tunisienne va se rendre à Tripoli. Ensuite, les autorités tunisiennes, à la lumière de ce rapport, vont se prononcer sur la possibilité de l'extradition".
Selon la Constitution de 1959, c'est le président tunisien moncef Marzouki qui doit signer le décret d'extradition. Mais pour Hamadi Jebali, la Constitution est caduque depuis la révolution. Vendredi, il a évoqué un avis du tribunal administratif en ce sens. Un véritable bras de fer, donc, entre les deux têtes de l'exécutif tunisien.
Source: RFI
Autres articles
-
Algérie : le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française
-
Algérie: vote attendu au Parlement sur le projet de criminalisation de la colonisation
-
Législatives en Côte d'Ivoire: émergence d'ADCI, une troisième force d'opposition
-
Les États-Unis mènent des vols de surveillance au-dessus du Nigeria
-
Au Bénin, un député en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur le coup d'État avorté




Algérie : le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française


