Derrières les photos et banderoles en hommage aux opposants assassinés, on voyait des slogans politiques contre les partis au pouvoir pour la chute du gouvernement. Sur scène, le leader de Nida Tounes, Beji Caïd Essebsi, est venu affirmer qu'un large spectre de l'opposition reste uni.
Cette opposition promet une nouvelle étape dans la mobilisation alors que ces dernières semaines, le mouvement était en perte de vitesse. Mais pas d'essoufflement pour Abdelnour, un manifestant : « Je suis certain que les manifestations vont être plus importantes, plus nombreuses dans toutes les régions de la Tunisie. La rentrée administrative, c’est propice. La rentrée universitaire aussi ».
Grève de la faim
Pourtant, certains députés qui boycottent l'Assemblée ne se contentent plus de manifester. Ils sont une poignée, comme Nooman Ferhi, à avoir entamé une grève de la faim : « Il n’y a pas d’autres marges de manœuvres. Depuis 40 jours, Ennahda n’a pas bougé d’un cran. On est en train de perdre du temps, aux dépens de qui ? De la stabilité politique, de la sécurité et l’économie. »
Plusieurs personnalités politiques françaises sont venues montrer leur soutien à l'opposition dernièrement. Par exemple, hier, samedi, le leader du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon se trouvait parmi les manifestants.
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