Retour sur les affrontements qui ont eu lieu ce vendredi entre forces de l’ordre et étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Interrogé par PressAfrik, Seydou BA, en 2ème Année à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines(FLSH), livre le calvaire que vivent les pensionnaires du temple du savoir.
« Le problème qui se pose, c’est au niveau des bourses et des pavillons parce que nous constatons que le gouvernement ne fait rien », campe-t-il. Pis, à l’en croire, ces conditions sont tout simplement invivables.
« Imaginez-vous, les étudiants vivent dans ces conditions. C’est tellement triste de les voir parce qu’il y en a qui habitent à Ziguinchor, au fin fond du Sénégal. Leurs parents n’ayant pas les moyens, ils sont obligés d’avoir des bourses pour pouvoir survenir à leur besoin. C’est bientôt les fêtes, ces étudiants veulent rejoindre leur famille, ils n’en ont pas les moyens. Et, l’Etat refuse de nous donner nos bourses », martèle-t-il.
Avant d’enfoncer le clou : « Mais un étudiant qui n’a pas reçu sa bourse, comment pourra-t-il acheter un ticket pour manger ? Il ne peut pas parce qu’il n’a pas les moyens ».
« Les autorités universitaires disent qu’ils vont fermer les nouveaux pavillons. Ils refusent de les ouvrir alors qu’ils appartiennent aux étudiants », assène-t-il.
Le seul restaurant qui a ouvert ses portes ne peut pas contenir tous les étudiants, déplore Seydou BA. « Ce n’est pas normal alors qu’il y a trois (3) restaurants au sein du campus social. Un seul restaurant est ouvert pour tous les étudiants, au moment où de nouveaux bacheliers arrivent. Ce n’est pas suffisant », scande-t-il.
« Le problème qui se pose, c’est au niveau des bourses et des pavillons parce que nous constatons que le gouvernement ne fait rien », campe-t-il. Pis, à l’en croire, ces conditions sont tout simplement invivables.
« Imaginez-vous, les étudiants vivent dans ces conditions. C’est tellement triste de les voir parce qu’il y en a qui habitent à Ziguinchor, au fin fond du Sénégal. Leurs parents n’ayant pas les moyens, ils sont obligés d’avoir des bourses pour pouvoir survenir à leur besoin. C’est bientôt les fêtes, ces étudiants veulent rejoindre leur famille, ils n’en ont pas les moyens. Et, l’Etat refuse de nous donner nos bourses », martèle-t-il.
Avant d’enfoncer le clou : « Mais un étudiant qui n’a pas reçu sa bourse, comment pourra-t-il acheter un ticket pour manger ? Il ne peut pas parce qu’il n’a pas les moyens ».
« Les autorités universitaires disent qu’ils vont fermer les nouveaux pavillons. Ils refusent de les ouvrir alors qu’ils appartiennent aux étudiants », assène-t-il.
Le seul restaurant qui a ouvert ses portes ne peut pas contenir tous les étudiants, déplore Seydou BA. « Ce n’est pas normal alors qu’il y a trois (3) restaurants au sein du campus social. Un seul restaurant est ouvert pour tous les étudiants, au moment où de nouveaux bacheliers arrivent. Ce n’est pas suffisant », scande-t-il.
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