Un membre des anciennes forces antiémeute le visage enflammé, c’est la photo puissante qui ouvre le rapport rendu public ce lundi par la diplomatie russe. Publié sur le site duministère des Affaires étrangères, ce «Livre blanc» ne risque pas de réconcilier Moscou et Kiev puisqu’il recense les atteintes aux droits de l’homme et au principe du droit en Ukraine. Les faits sont datés et exposés sur 80 pages.
La Russie dit vouloir attirer l’attention de la communauté internationale sur les violations commises, selon elle, par des « forces nationalistes, extrémistes et néonazies ». Le document mentionne à de très nombreuses reprises le groupe paramilitaire ukrainien Pravy Sektor, jugé responsable de l’enlisement de la crise dans le pays. « Les auteurs doivent être sanctionnés comme il se doit. Autrement, les extrémistes de tous bords recevront un dangereux signal d’encouragement », prévient Moscou.
« Provocations et violences de manifestants soi disant pacifiques », « xénophobie », « discrimination ethnique et linguistique », le rapport rassemble les arguments du Kremlin. Il fait notamment état de « l’ingérence » des Etats-Unis et de l’Union européenne en Ukraine, systématiquement pointée du doigt par Moscou.
Source : Rfi.fr
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