Blaise Compaoré et Faure Gnassingbé en juin 2009 à Abuja. AFP / P. Utomi Ekpei
L’opposition souhaitait la reprise des opérations de révision des listes électorales et un report du scrutin. Un report qu’elle juge possible malgré le délai constitutionnel. Pour maître Georges Lawson, « le délai constitutionnel n’oblige pas à bâcler les élections, surtout dans un pays en crise ».
Selon les dispositions constitutionnelles, tout le processus électoral doit prendre fin au plus tard le 5 mars et donc pour le RPT (Rassemblement du peuple togolais), le parti du président Faure Gnassingbé, il n’y a pas le temps pour un report. Les contestations peuvent bien se poursuivre même pendant la campagne électorale, estime Solitoki Esso, secrétaire général du parti. « Il y a des contestations. Ces contestations conformément à la loi électorale peuvent se poursuivre jusqu’au scrutin ».
L’authentification des bulletins de vote réclamée par l’opposition a été rejetée par le pouvoir. Pour lui, une telle opération ne garantie pas le secret du vote. Autre refus : la suppression du vote par procuration et le vote par anticipation, par exemple, pour les militaires.
Et malgré toutes ces insatisfactions, il n’est pas question pour l’opposition de boycotter le scrutin. « La date du 28 est une date indicative. Nous sommes un parti politique, nous nous préparons pour toute éventualité », affirme un des avocats de l’opposition.
Le médiateur Blaise Compaoré a promis à l’opposition de mener d’ultimes discussions directement avec le président Faure Gnassingbé sur certaines questions.
Source: RFI
Selon les dispositions constitutionnelles, tout le processus électoral doit prendre fin au plus tard le 5 mars et donc pour le RPT (Rassemblement du peuple togolais), le parti du président Faure Gnassingbé, il n’y a pas le temps pour un report. Les contestations peuvent bien se poursuivre même pendant la campagne électorale, estime Solitoki Esso, secrétaire général du parti. « Il y a des contestations. Ces contestations conformément à la loi électorale peuvent se poursuivre jusqu’au scrutin ».
L’authentification des bulletins de vote réclamée par l’opposition a été rejetée par le pouvoir. Pour lui, une telle opération ne garantie pas le secret du vote. Autre refus : la suppression du vote par procuration et le vote par anticipation, par exemple, pour les militaires.
Et malgré toutes ces insatisfactions, il n’est pas question pour l’opposition de boycotter le scrutin. « La date du 28 est une date indicative. Nous sommes un parti politique, nous nous préparons pour toute éventualité », affirme un des avocats de l’opposition.
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