Les faits pour lesquels le nommé Kalidou Kanté a comparu hier à l’audience des flagrants délits du Tgi de Dakar remontent à la date du 27 août dernier à Khar Yalla. Ce jour-là, le pire a été évité de justesse lors d’une bagarre entre le prévenu et son beau-frère Bissinty Mendy. Victime du vol de sa télévision écran plat, Kalidou Kanté est entré dans une colère noire tout en soupçonnant son beau-frère. « Le jour du vol, j’ai quitté la maison à 10h pour me rendre au boulot. Trente minutes après, ma femme m’a contacté pour m’informer qu’elle a trouvé la porte de notre chambre ouverte, notre télévision écran plat emportée. Aussitôt, j’ai rappliqué sur les lieux », a expliqué le prévenu.
Poursuivant sa déclaration, il a soutenu que trois jours après le vol, il a eu un échange de propos aigre-doux entre son beau-frère et lui. Par la suite, son beau-frère l’a surpris pour lui administrer un coup de bâton. Furieux, il aurait répliqué en lui assénant plusieurs coups de tessons d’ardoise en fibrociment. Le plaignant a nié avoir donné un coup de bâton à son antagoniste. « Il m’avait menacé de mort et, au cours de notre bagarre, il m’a asséné 8 coups de couteau à l’épaule, à la gorge et au niveau du ventre » a déclaré la victime. « Le prévenu a bel et bien poignardé la victime à l’aide d’un couteau. Mon frère avait tout le corps couvert de sang. Il a été évacué dans trois hôpitaux différents à Samu, Idrissa Pouye de Grand-Yoff et Principal », a témoigné Ambroise Mendy. « Je ne vois ni d’excuse de provocation ni de légitime défense dans ce dossier », a dit le conseil de la partie civile, Me Emmanuel Padonou.
Selon lui, l’intention de donner la mort n’est pas discutable. Le prévenu n’a eu aucune compassion envers son beau-frère. d’après la robe noire, le préjudice matériel et moral subi par son client est incommensurable. Le conseil de la victime a réclamé la somme de 10 millions FCFA en guise dommages et intérêts. Abondant dans le même sens, le procureur a estimé que les faits pourraient être qualifiés en tentative d’assassinat. «Le certificat médical fait état de plusieurs plaies pénétrantes au niveau des parties vitales du corps», a souligné le maître des poursuites avant de requérir deux ans de prison ferme contre le prévenu.
Quant au conseil de la défense, il a soutenu que l’excuse de provocation est constante. Me Iba Mar Diop a sollicité une application bienveillante de la loi pénale et a demandé au tribunal de revoir à la baisse la somme réclamée par son confrère de la partie civile. Une plaidoirie qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Le tribunal a condamné le prévenu à un an de prison ferme et à payer la somme de 3 millions de FCFA à la partie.
Le Témoin
Poursuivant sa déclaration, il a soutenu que trois jours après le vol, il a eu un échange de propos aigre-doux entre son beau-frère et lui. Par la suite, son beau-frère l’a surpris pour lui administrer un coup de bâton. Furieux, il aurait répliqué en lui assénant plusieurs coups de tessons d’ardoise en fibrociment. Le plaignant a nié avoir donné un coup de bâton à son antagoniste. « Il m’avait menacé de mort et, au cours de notre bagarre, il m’a asséné 8 coups de couteau à l’épaule, à la gorge et au niveau du ventre » a déclaré la victime. « Le prévenu a bel et bien poignardé la victime à l’aide d’un couteau. Mon frère avait tout le corps couvert de sang. Il a été évacué dans trois hôpitaux différents à Samu, Idrissa Pouye de Grand-Yoff et Principal », a témoigné Ambroise Mendy. « Je ne vois ni d’excuse de provocation ni de légitime défense dans ce dossier », a dit le conseil de la partie civile, Me Emmanuel Padonou.
Selon lui, l’intention de donner la mort n’est pas discutable. Le prévenu n’a eu aucune compassion envers son beau-frère. d’après la robe noire, le préjudice matériel et moral subi par son client est incommensurable. Le conseil de la victime a réclamé la somme de 10 millions FCFA en guise dommages et intérêts. Abondant dans le même sens, le procureur a estimé que les faits pourraient être qualifiés en tentative d’assassinat. «Le certificat médical fait état de plusieurs plaies pénétrantes au niveau des parties vitales du corps», a souligné le maître des poursuites avant de requérir deux ans de prison ferme contre le prévenu.
Quant au conseil de la défense, il a soutenu que l’excuse de provocation est constante. Me Iba Mar Diop a sollicité une application bienveillante de la loi pénale et a demandé au tribunal de revoir à la baisse la somme réclamée par son confrère de la partie civile. Une plaidoirie qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Le tribunal a condamné le prévenu à un an de prison ferme et à payer la somme de 3 millions de FCFA à la partie.
Le Témoin
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