Chez les chimpanzés, les meurtres sont très rares. Qui plus est, lorsqu'ils sont accompagnés d'actes de cannibalisme. Dans un article publié ce mardi, le site du National Geographic relate l'histoire de Foudouko, le chimpanzé d'une tribu du sud du Sénégal, tué par ses pairs en 2013. Des chercheurs qui observent ce groupe depuis 2005 ont diffusé les images du corps sans vie de l'animal, en sang et à moitié dévoré, traîné par d'autres chimpanzés de la tribu. Attention, la vidéo peut choquer.
Selon les chercheurs, Foudouko avait été destitué de son statut de mâle alpha par un groupe de jeunes chimpanzés, en 2007. Puis, après six années à vivre seul, hors de la tribu de 30 membres, il a tenté de rejoindre de nouveau ses pairs. Les scientifiques estiment que ce sont ses anciens rivaux qui l'ont tué, délibérément. Plusieurs chercheurs, qui ont trouvé son corps, les ont vu dévorer le cou et les parties génitales de l'animal, lorsqu'il était déjà mort.
Une "tension entre coopération et conflit"
Si ces singes sont familiers avec la violence physique, pouvant mener à la mort de leurs rivaux, les meurtres au sein même d'une communauté de chimpanzés, sont extrêmement rares. C'est seulement le neuvième cas du genre recensé par les experts. Dans un article diffusé dans le journal international de la primatologie, Jill Pruetz, l'une des chercheuses explique que la scène du meurtre, à laquelle elle a assisté, "était incroyablement difficile à regarder". "J'ai été très perturbée pendant trois jours", relate-t-elle.
"L'acte de tuer ses ennemis est plutôt simple à expliquer, mais celui de tuer ses amis demeure mystérieux. Il y a cette tension très intéressante entre la coopération et le conflit", analyse auprès de National Geographic Michael Wilson, un anthropologiste de l'Université du Minnesota, aux Etats-Unis.
Selon les chercheurs, Foudouko avait été destitué de son statut de mâle alpha par un groupe de jeunes chimpanzés, en 2007. Puis, après six années à vivre seul, hors de la tribu de 30 membres, il a tenté de rejoindre de nouveau ses pairs. Les scientifiques estiment que ce sont ses anciens rivaux qui l'ont tué, délibérément. Plusieurs chercheurs, qui ont trouvé son corps, les ont vu dévorer le cou et les parties génitales de l'animal, lorsqu'il était déjà mort.
Une "tension entre coopération et conflit"
Si ces singes sont familiers avec la violence physique, pouvant mener à la mort de leurs rivaux, les meurtres au sein même d'une communauté de chimpanzés, sont extrêmement rares. C'est seulement le neuvième cas du genre recensé par les experts. Dans un article diffusé dans le journal international de la primatologie, Jill Pruetz, l'une des chercheuses explique que la scène du meurtre, à laquelle elle a assisté, "était incroyablement difficile à regarder". "J'ai été très perturbée pendant trois jours", relate-t-elle.
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