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Un militaire tué par les bandes armées, l’armée fait feu à volonté

Après la mort du caporal-chef, Mallé Ndour lors d’une attaque de bandes armées des positions de l’armée ce jeudi, les militaires se fâchent et lancent l’offensive. Tôt ce vendredi, ils ont déployé un impressionnant arsenal à Diabir ou des tirs de canons, de chars retentissent à des kilomètres. Même l’avion de reconnaissance de l’armée nationale, le rallye Guerrier est en appui et pilonne les positions des éléments supposés appartenir au MFDC. Les populations de Diabir et de Ziguinchor sont prises de panique. Certains songent à fuir les zones de combat.



Un militaire tué par les bandes armées, l’armée fait feu à volonté
Ziguinchor s’est réveillé ce vendredi dans la panique. Des tirs, nourris à l’arme lourde, tonnent de partout. De Diabir (2km de Ziguinchor), l’armée sénégalaise mène une offensive contre les bandes armées supposées appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Les militaires ont, ainsi pour cette riposte, déployé d’importants moyens humains et matériels militaires pour annihiler ces attaques rebelles.

Cette contre attaque de l’armée nationale fait suite à une attaque de leurs positions ce mercredi à Diabir qui a coûté la vie au caporal-chef, Mallé Ndour. Blessé grièvement par balle à la poitrine, il a été évacué d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Juste après cette attaque, l’avion de reconnaissance de l’armée, le rallye guerrier a survolé la zone à la recherche des assaillants qui se seraient retirés dans la forêt.

Un agent de l’université de Ziguinchor qui rentrait a témoigné «nous avons été surpris par un crépitement des armes qui aura duré plus de dix minutes. Les militaires nous ont demandé de ne pas partir d’attendre que les choses se tassent». Et de préciser : «C’est seulement quand les coups de feu se sont tus qu’ils nous ont autorisé à rentrer tranquillement chez nous».

La recrudescence de la violence en Casamance inquiète les populations. A Diabir et les quartiers environnants proches de Ziguinchor, certaines populations ont commencé à déserter les lieux depuis quelques jours. Ces zones sont le théâtre d’affrontement entre militaires et rebelles. Ce qui justifie d’ailleurs le renforcement du dispositif militaire dans ces localités.


Jean Louis Djiba

Vendredi 4 Septembre 2009 - 09:33


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