Selon la version russe, « le ministre tchadien de la Défense a remercié Moscou » suite à une « opération conjointe impliquant des militaires tchadiens et russes » pour libérer 21 militaires « détenus dans des conditions inhumaines et torturés ». L'affirmation et la qualification « d'islamistes » ont fait bondir le CCMSR, qui dénonce une « fake news ».
Dans un communiqué, le groupe explique que ces hommes avaient été faits prisonniers lors d'une attaque menée le 10 août 2023 dans le Tibesti, tout près de la frontière libyenne. Il assure qu'ils ont été bien traités, et libérés « sans contraintes » dans le cadre d'une négociation.
Joint au téléphone, un cadre du mouvement affirme même que ce sont les Russes eux-mêmes qui les ont démarchés, que les prisonniers ont été remis à des hommes venus spécialement de Russie à Gatrone, localité libyenne à environ 300 kilomètres de la frontière, et qu'une « convention a été signée » prévoyant en échange du matériel militaire et des formations. Un document que le groupe se donne le droit de publier. Les prisonniers ont ensuite été acheminés à Niamey, où ils ont été récupérés le 7 mai dernier par le Tchad.
À Ndjamena, la communication russe laisse songeur. On refuse de commenter officiellement jusque-là, mais plusieurs sources affirment « qu'aucune opération commune n'a eu lieu », que « l'armée tchadienne n'intervient pas hors de ses frontières », et que les Russes ont contacté le Tchad pour l'informer de la mise à disposition des prisonniers via le Niger.
Dans un communiqué, le groupe explique que ces hommes avaient été faits prisonniers lors d'une attaque menée le 10 août 2023 dans le Tibesti, tout près de la frontière libyenne. Il assure qu'ils ont été bien traités, et libérés « sans contraintes » dans le cadre d'une négociation.
Joint au téléphone, un cadre du mouvement affirme même que ce sont les Russes eux-mêmes qui les ont démarchés, que les prisonniers ont été remis à des hommes venus spécialement de Russie à Gatrone, localité libyenne à environ 300 kilomètres de la frontière, et qu'une « convention a été signée » prévoyant en échange du matériel militaire et des formations. Un document que le groupe se donne le droit de publier. Les prisonniers ont ensuite été acheminés à Niamey, où ils ont été récupérés le 7 mai dernier par le Tchad.
À Ndjamena, la communication russe laisse songeur. On refuse de commenter officiellement jusque-là, mais plusieurs sources affirment « qu'aucune opération commune n'a eu lieu », que « l'armée tchadienne n'intervient pas hors de ses frontières », et que les Russes ont contacté le Tchad pour l'informer de la mise à disposition des prisonniers via le Niger.
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