Une des 276 lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram au Nigéria, a refusé d'être libérée lors d'un échange de prisonniers avec le groupe djihadiste.
Selon le porte-parole de la présidence, Garba Shehu, elle a dit qu'elle était bien là bas parce que mariée.
Les autorités avaient annoncé il y a plusieurs semaines que des pourparlers avec le groupe djihadiste étaient en cours sur la libération de 83 jeunes filles.
Finalement, seules 82 ont été libérées.
Le porte-parole de la présidence a expliqué mardi qu'une de ces lycéennes avait dit : " Non, je suis bien où je suis. Je suis mariée".
En Octobre 2016, 21 d'entre elles avaient été échangées contre des prisonniers. Trois ont été retrouvées par l'armée et 57 s'étaient échappées.
113 jeunes filles sont toujours retenues en captivité par la secte islamiste.
Ces adolescentes font partie des 276 jeunes filles enlevées dans leur lycée à Chibok (nord-est) par le groupe djihadiste en 2014, suscitant une vague d'indignation internationale.
-
Inondations au Kenya: des bidonvilles démolis pour forcer les populations à évacuer
-
Législatives au Togo: large victoire du parti du président Faure Gnassingbé, annonce la Céni
-
RDC: le débat sur un éventuel changement de Constitution s'invite sur la table
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale