L’équipe de Côte d’Ivoire clame – à juste titre – que la Zambie était la plus forte ce 12 février 2012 en finale de la Coupe d’Afrique des nations. Elle peut aussi arguer que les tirs au but sont une lotterie où le meilleur sort rarement vainqueur. Pourtant, la sélection ivoirienne n’échappera pas à l’analyse d’un nouveau rendez-vous manqué.
Une entame catastrophique
Les Ivoiriens, dans l’ensemble, ont mal entamé le match, bousculés par la vivacité, la technique et le jeu collectif des Chipolopolo. Dès la 2e minute, Nathan Sinkala a mis Barry Copa à contribution. La défense ivoirienne s’est montrée empruntée sur plusieurs assauts zambiens. Les Eléphants ont semblé lents, comme cloués sur place par l’enjeu.
Des stars qui ne sont pas au niveau
Les cadres ivoiriens ont pourtant l’habitude des grands matches en sélection et en club. Dans l’ensemble, les joueurs vedettes du groupe ont manqué leur finale. Il y a bien sûr le penalty raté par Didier Drogba à la 70e minute. Le capitaine en avait déjà loupé un en quart de finale face à la Guinée équatoriale. Lors de la séance de tirs au but, Kolo Touré et Gervinho ont manqué leur tentative alors que des jeunes comme Wilfried Bony n’ont pas tremblé.
Un football individualiste
Dans l’ensemble, les Eléphants n’ont pas su apporter une réponse collective au défi zambien. Recadrés à la pause par François Zahoui, les Ivoiriens ont offert un meilleur visage en seconde période. Mais dans les moments clés du match, ils ont surtout misé sur l’exploit individuel avec des déboulés de Gervinho et de Max Gradel. Les deux ailiers ont d’ailleurs failli réussir leur pari avec un penalty provoqué par Gervinho et une occasion en or de Gradel à la 88e minute. Mais il est troublant de constater que cette équipe de Côte d’Ivoire, lorsqu’elle est bousculée, perd totalement son jeu collectif. Un constat qui se vérifie depuis quatre ans.
Une pression excessive
A l’issue du match, tous les joueurs ont assuré que la pression n’avait pas été trop forte. En l’absence de l’Egypte, du Cameroun et du Nigeria, les Ivoiriens ont été bombardés « super favoris » de la CAN 2012 avec les Ghanéens. Une manière de dire qu’en l’absence des ténors, le titre ne devait/pouvait pas leur échapper… L’attente était énorme et les motifs de stress multiples : de la génération Drogba qui n’a rien gagné, à la quête d’un titre continental qui dure depuis 20 ans, en passant par le rôle de réconciliateurs d’une Côte d’Ivoire déchirée par les crises politiques.
Des Ivoiriens repliés sur eux-mêmes
Le fait n’est pas qu’une lubie de journalistes. Durant l’ensemble de cette CAN 2012, les Ivoiriens ont vécu reclus. D’abord à Malabo en Guinée équatoriale. Puis à Libreville au Gabon. Les Eléphants ont honoré leurs rendez-vous avec la presse et rencontrer les médias ne constitue pas une bouffée d’oxygène. En revanche, l’accès au public, aux supporters, est parfois rafraichissant. Vivre en vase clos durant un mois n’est jamais bon. Les Zambiens ont été plus disponibles et plus accessibles durant le tournoi. Le public gabonais ne s’y est pas trompé, prenant fait et cause pour les Chipolopolo durant la finale.
Source: RFI
Une entame catastrophique
Les Ivoiriens, dans l’ensemble, ont mal entamé le match, bousculés par la vivacité, la technique et le jeu collectif des Chipolopolo. Dès la 2e minute, Nathan Sinkala a mis Barry Copa à contribution. La défense ivoirienne s’est montrée empruntée sur plusieurs assauts zambiens. Les Eléphants ont semblé lents, comme cloués sur place par l’enjeu.
Des stars qui ne sont pas au niveau
Les cadres ivoiriens ont pourtant l’habitude des grands matches en sélection et en club. Dans l’ensemble, les joueurs vedettes du groupe ont manqué leur finale. Il y a bien sûr le penalty raté par Didier Drogba à la 70e minute. Le capitaine en avait déjà loupé un en quart de finale face à la Guinée équatoriale. Lors de la séance de tirs au but, Kolo Touré et Gervinho ont manqué leur tentative alors que des jeunes comme Wilfried Bony n’ont pas tremblé.
Un football individualiste
Dans l’ensemble, les Eléphants n’ont pas su apporter une réponse collective au défi zambien. Recadrés à la pause par François Zahoui, les Ivoiriens ont offert un meilleur visage en seconde période. Mais dans les moments clés du match, ils ont surtout misé sur l’exploit individuel avec des déboulés de Gervinho et de Max Gradel. Les deux ailiers ont d’ailleurs failli réussir leur pari avec un penalty provoqué par Gervinho et une occasion en or de Gradel à la 88e minute. Mais il est troublant de constater que cette équipe de Côte d’Ivoire, lorsqu’elle est bousculée, perd totalement son jeu collectif. Un constat qui se vérifie depuis quatre ans.
Une pression excessive
A l’issue du match, tous les joueurs ont assuré que la pression n’avait pas été trop forte. En l’absence de l’Egypte, du Cameroun et du Nigeria, les Ivoiriens ont été bombardés « super favoris » de la CAN 2012 avec les Ghanéens. Une manière de dire qu’en l’absence des ténors, le titre ne devait/pouvait pas leur échapper… L’attente était énorme et les motifs de stress multiples : de la génération Drogba qui n’a rien gagné, à la quête d’un titre continental qui dure depuis 20 ans, en passant par le rôle de réconciliateurs d’une Côte d’Ivoire déchirée par les crises politiques.
Des Ivoiriens repliés sur eux-mêmes
Le fait n’est pas qu’une lubie de journalistes. Durant l’ensemble de cette CAN 2012, les Ivoiriens ont vécu reclus. D’abord à Malabo en Guinée équatoriale. Puis à Libreville au Gabon. Les Eléphants ont honoré leurs rendez-vous avec la presse et rencontrer les médias ne constitue pas une bouffée d’oxygène. En revanche, l’accès au public, aux supporters, est parfois rafraichissant. Vivre en vase clos durant un mois n’est jamais bon. Les Zambiens ont été plus disponibles et plus accessibles durant le tournoi. Le public gabonais ne s’y est pas trompé, prenant fait et cause pour les Chipolopolo durant la finale.
Source: RFI
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