"Durban 2" a tenu toutes ses promesses... en termes de polémique. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont la venue à cette conférence contre le racisme a suscité de nombreuses défections dans les délégations internationales, a été interrompu à plusieurs reprises lors de son discours.
Le leader iranien critique l'établissement d'un "gouvernement raciste" au Proche-Orient après 1945, faisant clairement allusion à Israël. "Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive", a expliqué Mahmoud Ahmadinejad. "Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des États-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée", a-t-il affirmé.
L'ambassadeur de France auprès de l'ONU à Genève, Jean-Baptiste Mattéi, s'est alors levé et a quitté la salle. Un geste suivi par tous les représentants d'États de l'Union européenne présents.
Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait prévenu : "Aucun dérapage, aucune provocation" ne seront tolérés. "Si le président (iranien) Ahmadinejad veut rouvrir le texte qui a été difficilement accepté ou s'il profère des accusations racistes ou antisémites, nous quitterons la salle immédiatement. Nous ne tolérerons aucun dérapage, aucune provocation", avait-il souligné lundi matin sur France Info.
Réagissant quelques minutes après l'incident, le président Nicolas Sarkozy a appelé l'Union européenne à faire preuve d'une "extrême fermeté" après le discours du président iranien, dont il a qualifié le discours d'"appel intolérable à la haine raciste".
Source : Le point.fr
Le leader iranien critique l'établissement d'un "gouvernement raciste" au Proche-Orient après 1945, faisant clairement allusion à Israël. "Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive", a expliqué Mahmoud Ahmadinejad. "Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des États-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée", a-t-il affirmé.
L'ambassadeur de France auprès de l'ONU à Genève, Jean-Baptiste Mattéi, s'est alors levé et a quitté la salle. Un geste suivi par tous les représentants d'États de l'Union européenne présents.
Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait prévenu : "Aucun dérapage, aucune provocation" ne seront tolérés. "Si le président (iranien) Ahmadinejad veut rouvrir le texte qui a été difficilement accepté ou s'il profère des accusations racistes ou antisémites, nous quitterons la salle immédiatement. Nous ne tolérerons aucun dérapage, aucune provocation", avait-il souligné lundi matin sur France Info.
Réagissant quelques minutes après l'incident, le président Nicolas Sarkozy a appelé l'Union européenne à faire preuve d'une "extrême fermeté" après le discours du président iranien, dont il a qualifié le discours d'"appel intolérable à la haine raciste".
Source : Le point.fr
Autres articles
-
Italie: la justice soupçonne plusieurs marques de luxe d’exploiter des travailleurs migrants
-
Sous fortes pressions militaire et politique, l'Ukraine négocie aux États-Unis
-
Palestine: quand des objets ordinaires deviennent des symboles de résistance
-
États-Unis: après les tirs près de la Maison Blanche, Trump dénonce un «acte de terrorisme»
-
Au moins 13 morts dans l’incendie d’un complexe résidentiel à Hong Kong




Italie: la justice soupçonne plusieurs marques de luxe d’exploiter des travailleurs migrants


