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Vive tension dans le pays : des résistances s’organisent pour s’opposer au vote de la loi du ticket présidentiel



Vive tension dans le pays : des résistances s’organisent  pour s’opposer au vote de la loi du ticket présidentiel
Décidément, les populations sénégalaises sont décidées à s’opposer à la loi instituant le ticket président/ vice-président. Partout dans le pays, ça grouille. C’est la tension totale.
Ce matin, les étudiants de la coalition de l’opposition, Bennoo Siggil Senegaal, ont donné le ton. Ils ont barré l’avenue Cheikh Anta Diop, ont brûlé des pneus et dévié les véhicules avant d’être dispersés par les forces de l’ordre à coup de grenades lacrymogènes. Ils s’insurgent contre le projet de loi du ticket président/vice-président.
Ils comptent continuer les manifestations même s’ils se sont repliés, pour le moment, dans le campus social de l’université Cheikh Anta Diop.

Même dynamique à Pikine où les militants de l’Alliance pour la république (APR), arborant des brassards rouges, se sont massés au carrefour de l’entrée de leur ville et se sont posés à même le sol sur l’autoroute, barrant, pendant une bonne demie heure, le passage des véhicules sans être inquiétés par les forces de l’ordre. Toutefois, les manifestations se poursuivent à travers le département de Pikine.

Les régions ne sont pas en reste dans cette mobilisation. Selon notre confrère sud fm (privée), tous les autres compartiments politiques, à côté de la société civile, annoncent une réplique cinglante au projet de dévolution monarchique et une réunion est prévue à cet effet cet après midi.
D’autres prévoient de descendre à Dakar. C’est le cas des jeunes camarades de Cheikh Bamba Dièye qui se préparent pour rejoindre la capitale sénégalaise en vue de s’opposer au vote de la loi de demain. «On se prépare pour venir à Dakar où on est convoqué à ce mercredi à 15 heures», a annoncé le responsable des jeunes du FSD/BJ au niveau de Thiès. «Il y a des camarades qui sont déjà partis pour rejoindre ceux qui sont à Dakar pour se préparer pour demain», a-t-il fait savoir.
C’est le cas aussi au niveau du mouvement politique citoyen Luy Jot/Jotna. Selon le responsable des jeunes, ce projet de loi doit être combat.

A Ziguinchor, on compte investir les rues pour marquer son désaccord du vote de loi. Certains comme des politiciens préparent des coups d’éclat pour montrer leur colère.
«Les socialistes de Ziguinchor comptent marquer leur désaccord par rapport aux manœuvres folles de Abdoulaye Wade et du pouvoir", a averti Samsidine Sow du parti socialiste. Selon lui, la concorde et la paix sociales sont fortement menacées par ce projet surtout dans une région déchirée par la crise».
A noter que le texte sera voté, en principe, demain à l'Assemblée nationale.



Mercredi 22 Juin 2011 - 14:58


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1.Posté par Isidore le 22/06/2011 16:50

ELECTIONS OU EXPLOSION SOCIALE?
Where law ends, there tyranny begins.
-- William Pitt

TROP, C’EST TROP !
On est de plus en plus enclin à penser, que notre pays est dirigé par des bandits de grand chemin, joueurs de poker impénitents, prêts à “parier leur vieille mère, leur épouse dévouée ou leur dernière chemise pour une poignée de dollars”.
Tout cela, dans un mépris souverain des règles du jeu !
A l’instar de Butch Cassidy, Billy the Kid, Jesse James et les frères Dalton, ils ont toujours une arme à portée de main, pour abattre les justiciers téméraires qui osent leur faire face, comme l’illustre le tout récent assassinat du jeune maçon Malick Bâ de Sangalkam.
En effet, pour tenir le peuple en respect et éviter toute velléité de rébellion face à cet ordre social injuste, les forces de sécurité, qui ont multiplié les bavures pendant cette dernière décennie, ont bénéficié d’une impunité révoltante, dénoncée par toutes les organisations de défense des droits de l’Homme.
Ce ne serait pas la première fois que des institutions policières et judiciaires seraient infiltrées par des organisations maffieuses, comme l’illustre éloquemment le cas de Berlusconi le pervers.
Le pouvoir libéral, reposant sur un groupe d’avocats véreux, sans foi ni loi, se réfugie derrière les forces républicaines de sécurité, la magistrature, l’administration territoriale, certaines forces maraboutiques, etc., dont les velléités d’indignation ont été neutralisées par maintes armes de corruption massive (4 x 4 ; mallettes d’argent, hausse disproportionnée des salaires des administrateurs civils, des élus locaux et bientôt des chefs de village).
Défendant l’indéfendable, confondant argumentaire politique et plaidoirie judiciaire, leur métier les prédispose à faire preuve de beaucoup de tolérance et de compréhension face aux “crimes politiques” quotidiens et répétitifs commis par leur généreux client et non moins mentor, que certains journalistes bien informés accusent de crimes de sang !
Le spectacle affligeant auquel le peuple sénégalais assiste depuis l’avènement de l’équipe libérale au pouvoir a de quoi faire douter de la nature républicaine du régime du Parti démocratique sénégalais. Tous les ressorts démocratiques de notre Nation ont été détruits un à un par Ndiombor.
Le leadership inhérent à la fonction présidentielle a été mis à mal par une implication intempestive et continue du premier magistrat de la Nation dans toutes les querelles de clocher possibles et imaginables, sans oublier les scandales éclaboussant sa famille et ses proches. L’accueil des nouveaux militants libéraux, au lieu de se faire dans les permanences du Parti démocratique sénégalais se tient régulièrement devant les caméras de “Babacar le retraité”, à la salle de conférences du Palais de la République qui a été piétinée dans tous les sens par toutes les espèces possibles et imaginables de transhumants ou « transhumés », recrutés par des mercenaires sans scrupules.
Le Parlement, qui devait symboliser la défense intransigeante des intérêts populaires, s’est métamorphosé en chambre d’applaudissements pour entériner les lubies les plus grotesques du Pépère de la République.
La Justice, malgré ses soubresauts de la dernière période, s’est essentiellement illustrée, durant la décennie écoulée par son « incompétence » chronique, qui amène le peuple sénégalais à craindre la validation de la candidature illégale du Président de la République
On assiste de fait à une instrumentalisation des Institutions de la République utilisées de manière déloyale dans le jeu politique classique, tantôt pour caser une clientèle politique pléthorique, tantôt pour effacer des crimes économiques et de sang, tantôt pour procéder à des redécoupages administratifs itératifs ou alors pour apporter des retouches innombrables à une Constitution, que leur régime a pourtant enfantée !
De fait, notre Al Capone national, qui détient le triste record mondial de révisions constitutionnelles, se sert des institutions républicaines vidées de toute leur substance comme certains dictateurs utiliseraient des armes lourdes contre des populations civiles désarmées, pour empêcher, vaille que vaille une remise en cause de l’ordre libéral.
Cette pacification de l’espace politique et social, qui n’est pas une fin en soi, permet aux gangsters libéraux de s’adonner, à qui mieux mieux à leurs jeux favoris, à savoir la spéculation foncière, les dépenses hors budget, les surfacturations, les détournements d’objectifs…
En l’absence de vision et de programme cohérent au profit des populations de notre pays, la clique maffieuse, qui a fait main basse sur les rênes du pouvoir, s’attelle méthodiquement à fausser le jeu politique face à une opposition, au “sang-froid légendaire”, qui a élaboré un programme alternatif crédible et semble sur le point de s’entendre sur une candidature de l’Unité.
Conscients des risques qu’ils encourent en cas de perte du pouvoir par leur chef, le pool des avocats ripoux est en train de se triturer les méninges, pour trouver l’astuce qui permettra à une équipe vomie par le peuple de rempiler.
Or, les citoyens sénégalais, admirables devant l’adversité, subissant stoïquement, les délestages intempestifs, la cherté du coût de la vie, les inondations catastrophiques, les multiples grèves tiennent à rester républicains jusqu’au bout. Ils attendent patiemment le 26 février 2012, pour se débarrasser proprement de ces escrocs politiques, qui les auront martyrisés pendant douze longues années.
La défaite du camp libéral fera œuvre de salubrité publique. Son improbable victoire ouvrira une ère insurrectionnelle, qui ne prendra fin, qu’après leur fuite à la Ben Ali.
C’est à cause de tout cela que le projet de Loi Constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel du Président et du Vice Président de la République et la volonté latente de suppression du second tour de l’élection présidentielle sont perçus comme l’obstruction de la seule issue de secours, qui restait au peuple sénégalais, pour régler de manière pacifique le sort de l’équipe maffieuse qui le fait souffrir depuis plus d’une décennie.
Les parrainages de Sarkozy et d’Obama n’y changeront absolument rien du tout !
L’écroulement en quelques semaines de dictatures arabes musclées et la subite sagesse de monarques de droit divin, obligés de faire des concessions au peuple souverain devraient amener le Président Wade à méditer sur les voies et moyens d’une sortie honorable, sans effusion inutile de sang.
Au moment même où plusieurs anciens fonctionnaires internationaux, médiateurs reconnus au niveau international dans des conflits pré- et postélectoraux, participent aux élections présidentielles sénégalaises, il serait assez choquant, que des casques bleus soient déployés dans notre pays, en vue d’organiser des élections sincères.
Sans compter que les populations de NGOR ne sont nullement disposées à accueillir au Méridien Président, un quelconque candidat, qui de par ses propres turpitudes se sera mis dans l’impossibilité de loger au Palais de la République.
Elections régulières ou explosion sociale, messieurs les libéraux à vous de choisir !
Philippe I. Tacko War


2.Posté par ndack le 22/06/2011 20:42
L’opposition qui avait boycotté les élections législatives sont à l’ origine de ce qui ce passe sur ce pays. Ma vision sur ce qui ce passe est simple, les opposants ont cherché tout les moyens pour accéder au pouvoir il n’on pas réussi maintenant ils veulent le faire par la force en utilisant les fils des sénégalais lambdas alors que leurs propres fils se trouve a l’étranger.
Pour moi si vraiment ils croix que les sénégalais ne veulent plus de wade il n’on qu’attendre 2012. Il y a n’en qui disent que cette loi doit passer par voie référendaire mais ils se trompent.

3.Posté par Eric le 24/06/2011 00:37
Justement, le peuple Sénégalais va attendre tranquillement les élections de 2012. Encore faut-il qu'il reste vigilant face aux acrobaties constitutionnelles de ce vieux clown, afin qu'il ne les en prive pas par quelque tour de passe-passe dont il a le secret. Les Sénégalais ont réagit, ils ont eu raison, bravo ! Le vieux n'a plus qu'à attendre sagement de se faire "déposer" en toute légalité... Parions qu'il vous gratifie d'ici là d'autres pantalonnades grotesques...
Signé : un Français spectateur...

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