C’est « le cœur lourd », selon ses mots, que Morgan Tsvangirai est entré en campagne pour la présidentielle et les législatives du 31 juillet. Le Premier ministre zimbabwéen a déploré jusqu’à la dernière minute l’absence de réformes censées garantir la fiabilité et la transparence des différents scrutins attendus.
Malgré tout, ses supporters se sont déplacés en masse au stade Rudhaka de Marondera où s’est tenu ce grand rassemblement. Un meeting lors duquel l’accent a été mis sur la création d’emploi.
« 50 000 personnes sont venues au stade pour être témoins du lancement de notre manifeste électoral », explique Douglas Mwonzora, porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique (MDC). Le parti de Morgan Tsangirai défend un projet de reprise économique « robuste et inclusive » et espère investir dans la création d'emploi. « Il y a 80% de chômage dans notre pays et nous avons besoin de créer de l’emploi, estime Douglas Mwonzora. Nous voulons aussi attirer l’investissement intérieur et étranger. Nous sommes également confrontés à certains problèmes au niveau de nos relations internationales. Nous voulons rompre l’isolement imposé du Zimbabwe. »
Mais la tâche ne sera pas aisée. Son principal adversaire, le président Robert Mugabe, ne semble pas vouloir lâcher prise. A 89 ans, il brigue là son sixième mandat à la tête du pays.
Face aux pressions de la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe (SADC), il a dernièrement menacé de retirer le Zimbabwe de l’organisation. Morgan Tsvangirai a quant à lui simplement rétorqué que le chef de l’Etat n’en avait pas le pouvoir.
Source: RFI
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