Les habitants de Diabir, village périphérique de Ziguinchor ont quitté leurs maisons ce vendredi. Ils ont juste profité de l’arrêt des tirs pour fuir Valises, matelas, autres matériels, on sauve sa peau et quelques effets. Le spectacle était désolant à l’entrée de ce quartier qui en quelques heures s’est transformé en quartier fantôme . Ce sont d’ailleurs les femmes et les enfants qui constituent le premier flux de déplacés . La peur se lisait d’ailleurs sur les visages des déplacés qui avaient du mal à retracer ce qu’ils ont vécu il y a quelques heures. Plus frappant ce vieillard porté sur le dos par son petit-fils qui s’empresse de rejoindre le check point des militaires qui avaient encore le visage fermé.
‘’Je n’ai jamais vécu une telle situation ‘’ , s’exclame cette femme qui est revenue juste lundi dans le quartier après avoir fui les premiers combats dans la zone le 17 août dernier . Si certains ont trouvé des familles d’accueil en ville, d’autres attendaient encore avec impatience d’être édifié sur leur sort .
Les responsables de l’antenne de l’UNICEF arrivés sur les lieux commencent le recensement ; quelques minutes plus tard, c’est le PROCAS puis la CROIX ROUGE qui débarquent. On parle de 650 personnes déplacées. Certains viennent aux nouvelles des parents encore dans le quartier qui se vide de plus en plus . Et lorsqu’un militaire sur place fait savoir aux déplacés que l’armée a érigé un cantonnement à Diabir et que tous ceux qui veulent retourner dans leurs maisons peuvent le faire, les populations encore touchées lui tournent le dos . Et une vieille femme de lancer ‘’ même sil y’avait dix militaires chez moi je ne retournerais pas dans ces conditions’’ . Certains déclarent même avoir vu des rebelles sur place.
Ainsi ce quartier théâtre des opérations présente aujourd’hui l’image dune zone désertée ou seuls les chiens et le bétails constituent le décor.
‘’Je n’ai jamais vécu une telle situation ‘’ , s’exclame cette femme qui est revenue juste lundi dans le quartier après avoir fui les premiers combats dans la zone le 17 août dernier . Si certains ont trouvé des familles d’accueil en ville, d’autres attendaient encore avec impatience d’être édifié sur leur sort .
Les responsables de l’antenne de l’UNICEF arrivés sur les lieux commencent le recensement ; quelques minutes plus tard, c’est le PROCAS puis la CROIX ROUGE qui débarquent. On parle de 650 personnes déplacées. Certains viennent aux nouvelles des parents encore dans le quartier qui se vide de plus en plus . Et lorsqu’un militaire sur place fait savoir aux déplacés que l’armée a érigé un cantonnement à Diabir et que tous ceux qui veulent retourner dans leurs maisons peuvent le faire, les populations encore touchées lui tournent le dos . Et une vieille femme de lancer ‘’ même sil y’avait dix militaires chez moi je ne retournerais pas dans ces conditions’’ . Certains déclarent même avoir vu des rebelles sur place.
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