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l'inquiétude grandissante des Etats-Unis face à la situation en Irak

Avec cette interview accordée par l'ancien directeur de la NSA et de la CIA, Michael Hayden, à la chaîne Fox News hier. Interview largement reprise dans la presse en ce début de semaine. A l'instar du Washington Post qui écrit : pour Micheal Hayden, « l'avancée du groupe jihadiste EIIL en Irak est un menace très sérieuse pour les Etats-Unis ». « C'est une situation extrêmement dangereuse, du même ordre que les attentats du 11 septembre 2001 », estime ce général américain. « Pour Micheal Hayden, l'Irak se dirige tout droit vers une partition en trois nations distinctes, une sunnite, une chiite et une kurde », poursuit le Washington Post. « Avec le territoire que l'EIIL a conquis, cette partition est déjà acquise dans les faits. Il faudra peut-être encore un peu de temps avant qu'elle ne soit validée au sens juridique », analyse Michael Hayden.



Patrouille des forces spéciales de la police irakienne au nord de Bagdad, le 30 juin 2014. REUTERS/Ahmed Saad
Patrouille des forces spéciales de la police irakienne au nord de Bagdad, le 30 juin 2014. REUTERS/Ahmed Saad

Indéniablement un certain pessimisme concernant la situation en Irak s’est emparé de Washington. USA Today  parle même aujourd'hui dans son éditorial d'une situation à la « Little Big Horn ». Vous vous souvenez de cette bataille qui opposa en 1876 quelque 600 soldats de l'armée américaine du lieutenant-colonel George Custer à une coalition de Cheyennes et de Sioux. C'est l'une des batailles les plus célèbres des Etats-Unis, qui se solda par une victoire écrasante des Indiens. Et ce n'est pas un hasard si USA Today prend aujourd'hui l'exemple de cette défaite historique pour lancer un cri d'alarme : « Ce qui a commencé avec un petit groupe de jihadistes mal organisés est devenu une force militaire redoutable, capable de conquérir de vastes provinces en Irak mais aussi en Syrie », écrit le quotidien. « Face à cette menace, le président américain a décidé de n'envoyer que 300 conseillers militaires pour venir en aide à l'armée irakienne », constate USA Today avant de conclure: « Si les Etats-Unis ne prennent pas plus au sérieux l'EIIL, ils risquent fort de connaître la même fin tragique que le lieutenant-colonel Custer lors de la bataille de Little Big Horn ».
 
Colombie : attaque armée contre important oléoduc
 
En Colombie, des installations pétrolières ont été attaquées hier par un groupe armé, faisant au moins 13 blessés. Cette attaque s'est déroulée dans la province d'Arauca, non loin de la frontière vénézuélienne. Elle est attribuée à l'ELN, l'Armée de libération nationale, la deuxième guérilla de Colombie. C'est en tout cas ce que déclare le ministre colombien des Mines et de l'Energie dans les colonnes d'El Espectador. Selon le ministre, les guérilléros ont lancé des explosifs artisanaux contre un complexe chargé de l'exploitation de Cano Limon-Covenas, un oléoduc long de 780 kilomètres et l'un des principaux du pays.

El Espectador rappelle que les attaques contre cet oléoduc se sont multipliées ces dernières semaines. « Cette installation a même été la cible d'attaques à trois reprises rien que ces dix derniers jours », raconte le journal. A tel point que le flux a même été interrompu la semaine dernière. Selon El Espectador, la guérilla cherche ainsi à montrer sa capacité de nuisance, alors qu'elle s'est engagée il y a quelques semaines à entamer des pourparlers avec le gouvernement colombien.
 
Haïti : vers des élections le 26 octobre ?


Les élections vont-elles avoir lieu le 26 octobre comme annoncé, oui ou non. Cette interrogation agite la classe politique et la société haïtienne depuis quelques semaines maintenant. Le site d'information Haïti Press Network rapporte aujourd'hui que le président Michel Martelly se montre en tous cas confiant : « Lors d'un déplacement à Washington au siège de l'OEA, le président Martelly a assuré que les mesures nécessaires sont prises pour réaliser les élections à la date du 26 octobre », écrit le site. « Michel Martelly a même sollicité et obtenu de l'Organisation qu'elle envoie en Haïti une mission pour observer la tenue des scrutins ».
 
Presque au même moment à Port-au-Prince, le Conseil électoral annonçait la fin de la période d'inscription des partis politiques. Toujours selon Haïti Press Network, « il n'y a pas encore d'information officielle sur le nombre d'inscrits, mais des nouvelles relayées sur le Net font état de plus de 100 formations, partis ou regroupements de partis », explique le site d'information. Mais ce chiffre ne prend pas en compte « les partis d'opposition comme la Fusion, Fanmi Lavalas, Inite et bien d'autres ». Et Haïti Press Network de conclure : « Est-ce que le CEP dont la légitimité reste contestée par une large frange de la société a définitivement fermé la porte à ces partis ? Si tel était le cas, on peut prévoir une crise électorale encore plus aiguë que celle connue par le passé ».

Source : Rfi.fr
 



Jeudi 3 Juillet 2014 - 11:46