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"Wade fait pitié ; sa place est ni en prison, ni en résidence surveillée, mais en centre psychiatrique !" Selon Awa Gueye



"Wade fait pitié ; sa place est ni en prison, ni en résidence surveillée, mais en centre psychiatrique !" Selon Awa Gueye
La vice-présidente de l'Hémicycle est d'avis que "Wade est déficient". Awa Guèye soutient ainsi "J'ai pitié de ce vieux, qui force est de le reconnaître, ne respecte rien, ni personne, encore moins les institutions. Ayant perdu le pouvoir, il a perdu le sens de la mesure, de l'éthique, de la morale... C'est malheureux et regrettable de la part d'un ancien chef d'Etat. Qui a finalement sa place dans un centre psychiatrique.

J'ai entendu dire que Wade mérite la prison ou d'être reclus en résidence surveillée, mais non, il est malade et mérite une thérapie, un planning de santé dans un hôpital psychiatrique avant qu'il ne soit tard. Ces gens, qui l'acclament et qui prennent du plaisir à le voir délirer, gagneraient, pendant qu'il est encore temps de l'interner chez un aliéniste pour qu'enfin, il retrouve au moins une partie de sa lucidité, sa sérénité d'antan..."

Elle estime par ailleurs que cette vérité de Jacques Attali, à savoir : "le pouvoir est-il si grisant au point de faire perdre la tête à nos dirigeants ? En tout cas, tout le laisse croire, car dès qu'ils le touchent, ils deviennent accrocs et ne comptent plus décrocher quitte à mourir... d'overdose".

"N'est-ce pas Attali qui disait que le goût immodéré des Africains, du moins certains comme Wade pour le pouvoir aura conduit certains chefs d'Etat aux pires excès et dérives. Le pouvoir rend fou et le perdre rend encore plus fou...L'exercice du pouvoir grossit les caractères des êtres comme la loupe ceux de l'imprimerie. Il est une drogue qui rend fou quiconque s'y complaît. Aveuglées par les phares de la renommée, les chenilles dévouées ont tôt fait de se métamorphoser en vaniteux papillons. Dès lors, le comportement extravagant, indescriptible de Wade, ivre de pouvoir, se comprend. Il ne réalise pas qu'il a été bouté hors du pouvoir par les Sénégalais. Son comportement sénile prouve à suffisance que Wade aime vraiment le pouvoir." Dixit Awa Gueye

Elle rappel ainsi la "tentative de tripatouillage de la constitution" allusion faite au fameux 23 juin. "Face à la colère de la rue, le président sénégalais avait, faut-il le rappeler, renoncé in extremis à son projet controversé de réforme constitutionnelle qui devait assurer son élection et le passage du pouvoir à son fils après son départ, a annoncé aux députés son ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy.

Cette réforme de la Constitution devait abaisser à 25 % le seuil minimum des voix nécessaires au premier tour pour élire un "ticket présidentiel" comprenant un président et un vice-président et ainsi assurer le maintien au pouvoir de Wade père et fils. Pour ainsi dire qu'il ne se soucie que de son fils. Et, les déboires de ce dernier avec la justice se comprennent. Lui-même a chopé ce virus du pouvoir de son père de Président (...)". Selon elle, Macky "se préoccupe plutôt de la demande sociale de la population et des grands chantiers, bref de l'émergence du pays que de s'attarder sur les inepties d'un déséquilibré".
 


Jeudi 26 Février 2015 - 12:20


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