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Campagne de Sarkozy: la version de Bani Kanté contestée

L’enquête sur le financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi, en 2007, est ouverte en France depuis avril 2013. La justice s'intéresse à un possible intermédiaire malien, Amadou Cheikh Bani Kanté. La France a donc adressé une demande d'entraide judiciaire au Mali. Bamako est prêt à y répondre favorablement. Ce mercredi matin, Bani Kanté, interviewé par RFI, a livré sa version des faits mais celle-ci a été contestée dès ce mercredi soir par un entrepreneur français.



La justice française s'intéresse à un possible intermédiaire malien pour le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 REUTERS/Stéphane Mahé
La justice française s'intéresse à un possible intermédiaire malien pour le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 REUTERS/Stéphane Mahé

Interviewé par RFI, Amadou Cheikh Bani Kanté a tout nié en bloc. « Je ne suis pas porteur de valise et je ne suis au courant de rien », explique-t-il. Point crucial de sa défense, il affirme n'avoir jamais rencontré l'industriel franco-espagnol, Jacques Dupuy Dauby.

Pourtant, selon le journal Le Monde, le 8 avril 2013, Jacques Dupuy Dauby aurait, lui, affirmé au juge avoir participé à une réunion, à Tripoli, en 2009 avec Bani Kanté, en présence de Béchir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi. C’est lors de ce rendez-vous qu’auraient été évoqués des financements libyens de la campagne Sarkozy.

« Vous mentez »

« Je ne le connais pas Dupuy Dauby », dit Bani Kanté. « Vous mentez », lui rétorque l'intéressé, au micro de RFI. Avant d’ajouter : « Que ce soit sur un plan personnel ou professionnel, je connais très bien M. Kanté depuis de nombreuses années et lui me connaît également très bien. A partir du moment où il dit qu'il ne me connaît pas, alors qu'il me connaît extrêmement bien, cela s'appelle, en effet, mentir », a insisté l’industriel franco-espagnol.

Jacques Dupuy Duby refuse, en revanche, de s'exprimer sur le fond de l'affaire. Il nous renvoie vers le juge d'instruction, Serge Tournaire, chargé de cette affaire qui s'annonce compliquée.

Source : Rfi.fr
 



Jeudi 21 Août 2014 - 13:27


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