
La République de Guinée, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, devait être l’eldorado du milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz. En 2008, la firme Beny Steinmetz Group Resources (BSGR) y avait acquis, dans des conditions troubles, des permis miniers sur la plus importante réserve de fer inexploitée au monde : le projet Simandou.
Mais après six ans d’instruction et plusieurs dizaines de commissions rogatoires en Israël et aux Etats-Unis, la justice suisse a annoncé, lundi 12 août, le dépôt de l’acte d’accusation et officialisé sa décision de renvoyer Beny Steinmetz, 63 ans, et deux autres coaccusés, dont le Français Frédéric Cilins, devant le tribunal correctionnel de Genève. Pour la première fois de son histoire, la Suisse s’apprête à juger un responsable présumé d’un réseau de corruption internationale.
Beny Steinmetz, magnat du diamant qui a un temps résidé à Genève, est notamment accusé de « corruption d’agent public » et de « faux dans les titres » pour dissimuler auprès des banques et des autorités le versement de commissions illégales. L’enquête suisse porte sur les conditions d’obtention des permis miniers sur les blocs 1 et 2 de Simandou, qui renferme plusieurs dizaines ou, plus probablement, plusieurs centaines de milliards de dollars de fer, toujours inexploité à ce jour. Selon le ministère public, « les sommes versées à titre de pot-de-vin s’élèvent, selon l’acte d’accusation, à environ 10 millions de dollars », soit près de 9 millions d’euros.
Le Monde
Mais après six ans d’instruction et plusieurs dizaines de commissions rogatoires en Israël et aux Etats-Unis, la justice suisse a annoncé, lundi 12 août, le dépôt de l’acte d’accusation et officialisé sa décision de renvoyer Beny Steinmetz, 63 ans, et deux autres coaccusés, dont le Français Frédéric Cilins, devant le tribunal correctionnel de Genève. Pour la première fois de son histoire, la Suisse s’apprête à juger un responsable présumé d’un réseau de corruption internationale.
Beny Steinmetz, magnat du diamant qui a un temps résidé à Genève, est notamment accusé de « corruption d’agent public » et de « faux dans les titres » pour dissimuler auprès des banques et des autorités le versement de commissions illégales. L’enquête suisse porte sur les conditions d’obtention des permis miniers sur les blocs 1 et 2 de Simandou, qui renferme plusieurs dizaines ou, plus probablement, plusieurs centaines de milliards de dollars de fer, toujours inexploité à ce jour. Selon le ministère public, « les sommes versées à titre de pot-de-vin s’élèvent, selon l’acte d’accusation, à environ 10 millions de dollars », soit près de 9 millions d’euros.
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