72 heures pour quitter Taoudeni. L’ultimatum, posé il y a une dizaine de jours, a été prolongé, mais les mineurs de sel terrorisés ont bien été contraints de vider les lieux.
« Il y avait plusieurs hommes armés à bord d’une voiture », raconte Hamma Mohamed, un mineur rentré jeudi soir à Araouane, dans la région de Tombouctou. « Nous ne savons pas qui ils sont, ni pourquoi ils nous ont demandé de partir »
Les hommes armés ont refusé de s’identifier. Certains témoins affirment qu’ils parlaient arabe, d’autres arabe et tamashek, la langue touareg. Parce que leur voiture n’arborait pas le drapeau noir des jihadistes d’Aqmi et parce qu’il n’a à aucun moment été question de religion, certains accusent les rebelles touaregs du MNLA ou les combattants du MAA, le Mouvement arabe de l’Azawad.
Une source onusienne à Tombouctou confirme avoir recueilli des témoignages similaires, mais ne se prononce pas sur l’identité des hommes armés.
« Ce ne sont pas nos combattants, dément vigoureusement un porte-parole du MAA.Taoudeni c’est chez nous, justifie-t-il, on ne va pas chasser nous ouvriers !» Même démenti du côté du MNLA : « Nous ne sommes pas présents à Taoudeni, assure un représentant du groupe rebelle touareg, mais les terroristes, en clair les jihadistes d’Aqmi ou leurs alliés, eux ils sont là-bas et ils essaient parfois de se faire passer pour nous ».
Unique certitude du mineur Hamma Mohamed : « Je n’ai plus de travail, je ne sais pas comment je vais faire ».
Source : Rfi.fr
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC





Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


