Le procès des opposants du parti de Hama Amadou a duré presque cinq heures. Dans la salle d’audience comble, le ministère public et le collectif des avocats ont chacun défendu leurs arguments : ce sera « attroupement armé » pour le procureur, le « procès politique » pour les avocats.
« Nous avons démontré qu’il s’agit simplement d’un procès politique. En fait, le trouble ce jour-là a été créé plutôt par le pouvoir qui a essayé simplement d’interdire l’accueil d’un leader », déclare maître Mossi Boubacar.
Dans leurs plaidoiries, les avocats ont demandé la relaxe pure et simple de leurs clients. Mais le ministère public conteste, justifiant que l’infraction d’attroupement armé est bien constituée.
Une autre lecture du procès
Mais de nombreux militants de l’opposition venus soutenir leurs camarades ont une autre lecture du procès. « Il faut les relaxer parce que les propos qu’on reproche à Soumana Sanda ont été tenus dans un contexte politique où il répondait à des adversaires politiques. S’il doit y avoir jugement, le jugement doit se faire entre lui et ces adversaires politiques-là », explique à RFI Banca Noumefada, membre du bureau politique de Moden Lumana Fa.
Le ministère public a requis trois ans fermes contre Soumana Sanda et deux ans pour les cinq co-accusés. Le délibéré est prévu le 12 juillet prochain.
Source: Rfi.fr
« Nous avons démontré qu’il s’agit simplement d’un procès politique. En fait, le trouble ce jour-là a été créé plutôt par le pouvoir qui a essayé simplement d’interdire l’accueil d’un leader », déclare maître Mossi Boubacar.
Dans leurs plaidoiries, les avocats ont demandé la relaxe pure et simple de leurs clients. Mais le ministère public conteste, justifiant que l’infraction d’attroupement armé est bien constituée.
Une autre lecture du procès
Mais de nombreux militants de l’opposition venus soutenir leurs camarades ont une autre lecture du procès. « Il faut les relaxer parce que les propos qu’on reproche à Soumana Sanda ont été tenus dans un contexte politique où il répondait à des adversaires politiques. S’il doit y avoir jugement, le jugement doit se faire entre lui et ces adversaires politiques-là », explique à RFI Banca Noumefada, membre du bureau politique de Moden Lumana Fa.
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