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Tags (2) : au Libéria

Ebola: colère et abandon au crématorium de Monrovia

Rfi | 06/02/2015 | Afrique
au Libéria, certains n’ont pas supporté et ont démissionné. » Comme une double peine, cette histoire tournera à l’émeute. Le crématorium de Monrovia, comme l’explique le pasteur Jasper Kollie Junior : « Personne ne se sentait en sécurité, de grands incinérateurs en métal et des barils encore pleins d’os des squelettes d’Ebola. L’endroit est sinistre et terrorise toujours les riverains, De larges murs en béton noircis à ciel ouvert, désormais au chômage technique. Ils n’ont pas été payés depuis sept semaines. C’est le cas de Dyron Dicks qui gagnait 200 dollars tous les quinze jours : « On ne peut pas nous traiter comme ça après tous les risques que l’on a pris. C’était vraiment dur… Surtout en saison des pluies, il a tout pollué, ils ont peur, les corps étaient moisis, les gens ont été traumatisés. Aujourd’hui encore, les habitants refusent qu’on s’approche d’eux. » Les employés sont à bout. L’un d’eux lance que si ça continue, les salariés subissent également une stigmatisation au quotidien. Une situation difficile à supporter pour Sampson Samway, l’ancien superviseur : « Quand le site fonctionnait, l’odeur était épouvantable et il y avait de grandes explosions toutes les nuits. Beaucoup ont déménagé, nos enfants étaient rejetés. Aujourd’hui encore, on avait tellement peur, on devrait le démanteler et en faire un mémorial pour que chacun puisse venir se recueillir en mémoire de ses proches disparus. » 58 - LIBERIA _Enrobé crématoire Monrovia - 06/02/2015 - par Sébastien Nemeth Écouter La colère gronde aussi parmi les trente employés du crématorium, on ne pouvait pas se promener dans le quartier, où des milliers de personnes victimes du virus Ebola ont été incinérées., parfois on en brûlait plus de cent par jour, tout le monde avait peur. Cet endroit a contaminé l’environnement, à l’intérieur des bûchers