« Je ne serais pas candidat à la présidentielle », c’est la teneur de ce nouveau discours prononcé lors d'une visite sur le terrain. Le chef de l'armée algérienne assure n'avoir « aucune ambition politique », mais chercher uniquement à servir son pays conformément à sa mission constitutionnelle. En clair, après avoir défendu en début de semaine la tenue d'une présidentielle le 4 juillet, une option que les manifestants rejettent catégoriquement, le chef d’état-major cherche visiblement à rassurer.
Celui qui est devenu le véritable homme fort du pays, le seul membre du pouvoir qui s'exprime et donne le « la », après avoir contribué de façon décisive à la démission d'Abdelaziz Bouteflika, est de plus en plus soupçonné de vouloir faire comme Abdel Fattah al-Sissi en Égypte. C’est-à-dire se faire élire président comme le chef de l'armée égyptienne l'a fait après un coup d'État militaire.
Cette déclaration va-t-elle suffire à apaiser les sceptiques ? Rien n'est moins sûr. Ahmed Gaïd Salah est régulièrement visé dans les manifestations et sa démission est demandée. D'autant plus qu'il insiste pour la tenue de la présidentielle le 4 juillet prochain. Seule option de sortie de crise selon lui, or depuis des semaines le mouvement de contestation rejette ce scénario, estimant qu'une présidentielle maintenant ne permettra pas d'obtenir le renouvellement souhaité de la classe politique algérienne.
Celui qui est devenu le véritable homme fort du pays, le seul membre du pouvoir qui s'exprime et donne le « la », après avoir contribué de façon décisive à la démission d'Abdelaziz Bouteflika, est de plus en plus soupçonné de vouloir faire comme Abdel Fattah al-Sissi en Égypte. C’est-à-dire se faire élire président comme le chef de l'armée égyptienne l'a fait après un coup d'État militaire.
Cette déclaration va-t-elle suffire à apaiser les sceptiques ? Rien n'est moins sûr. Ahmed Gaïd Salah est régulièrement visé dans les manifestations et sa démission est demandée. D'autant plus qu'il insiste pour la tenue de la présidentielle le 4 juillet prochain. Seule option de sortie de crise selon lui, or depuis des semaines le mouvement de contestation rejette ce scénario, estimant qu'une présidentielle maintenant ne permettra pas d'obtenir le renouvellement souhaité de la classe politique algérienne.
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