Des réfugiés burundais de retour de Tanzanie, dans un camp de transit en novembre 2012. AFP PHOTO / TONY KARUMBA
Chaque jour, ce sont quatre ou cinq camions tanzaniens qui déversent 400 ou 500 expulsés sur le sol burundais. On trouve parmi eux tout aussi bien des réfugiés de 1972 que des immigrants de fraîche date, ou encore des hommes ou des femmes séparés de leurs conjoints tanzaniens.
Toutes les provinces dans l’est burundais ont accueilli leur lot d’expulsés : Muyinga, Rutana, Ruyigi et depuis peu, Makamba dans le sud. Ils sont désormais évalués entre 25 000 et 30 000 expulsés depuis un mois.
« Ils étaient là, ils dormaient à la belle étoile, sans rien »
Et partout, la situation est dramatique comme s’en est rendu compte la représentante du HCR au Burundi, qui vient d’y séjourner en compagnie d’un haut responsable burundais :
« Ils étaient là, ils dormaient à la belle étoile, sans rien, ayant perdu même leurs papiers, explique Catherine Huck. On nous a dit par exemple que même une femme enceinte, malgré un début d’accouchement, a traversé la frontière et a dû accoucher sous un arbre, dans des conditions évidement dramatiques ».
Aujourd’hui, que ce soit les autorités burundaises ou la presse locale, personne ne semble avoir pris la mesure de ce drame. Le HCR appelle donc le pouvoir burundais à organiser rapidement le retour des expulsés dans leurs communautés de base, et la communauté internationale à leur venir en aide, car les expulsés rentrent dans des zones qui venaient juste d’accueillir des dizaines de milliers de rapatriés de Tanzanie.
Source : Rfi.fr
Toutes les provinces dans l’est burundais ont accueilli leur lot d’expulsés : Muyinga, Rutana, Ruyigi et depuis peu, Makamba dans le sud. Ils sont désormais évalués entre 25 000 et 30 000 expulsés depuis un mois.
« Ils étaient là, ils dormaient à la belle étoile, sans rien »
Et partout, la situation est dramatique comme s’en est rendu compte la représentante du HCR au Burundi, qui vient d’y séjourner en compagnie d’un haut responsable burundais :
« Ils étaient là, ils dormaient à la belle étoile, sans rien, ayant perdu même leurs papiers, explique Catherine Huck. On nous a dit par exemple que même une femme enceinte, malgré un début d’accouchement, a traversé la frontière et a dû accoucher sous un arbre, dans des conditions évidement dramatiques ».
Aujourd’hui, que ce soit les autorités burundaises ou la presse locale, personne ne semble avoir pris la mesure de ce drame. Le HCR appelle donc le pouvoir burundais à organiser rapidement le retour des expulsés dans leurs communautés de base, et la communauté internationale à leur venir en aide, car les expulsés rentrent dans des zones qui venaient juste d’accueillir des dizaines de milliers de rapatriés de Tanzanie.
Source : Rfi.fr
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