"Je renonce à mon poste de président", a déclaré à la télévision le leader de 60 ans, au pouvoir depuis 2006, au terme d'une journée marquée par de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
Son départ intervient également suite à des démissions en série de ministres et députés.
"Le coup d'Etat a eu lieu", a ajouté, à ses côtés, le vice-président Alvaro Garcia Linera, lui aussi démissionnaire.
Des milliers d'habitants ont déferlé dans les rues du pays pour célébrer cette annonce, agitant le drapeau bolivien entre rires et larmes après cette violente vague de contestation qui a fait 3 morts et 383 blessés.
Retranché dans son fief politique, dans la région de Cochabamba au centre du pays, Evo Morales a finalement cédé aux appels à la démission en fin d'après-midi.
L'ancien chef de l'Etat dénonce comme une "décision politique" l'appel de l'Organisation des Etats américains (OEA) à l'organisation d'un nouveau scrutin.
"Mon péché est d'être indigène, d'être producteur de coca" a -t-il déclaré.
Cet ancien berger de lamas avait gravi les échelons syndicaux jusqu'à devenir il y a 13 ans le premier chef d'Etat indigène du pays.
Son départ intervient également suite à des démissions en série de ministres et députés.
"Le coup d'Etat a eu lieu", a ajouté, à ses côtés, le vice-président Alvaro Garcia Linera, lui aussi démissionnaire.
Des milliers d'habitants ont déferlé dans les rues du pays pour célébrer cette annonce, agitant le drapeau bolivien entre rires et larmes après cette violente vague de contestation qui a fait 3 morts et 383 blessés.
Retranché dans son fief politique, dans la région de Cochabamba au centre du pays, Evo Morales a finalement cédé aux appels à la démission en fin d'après-midi.
L'ancien chef de l'Etat dénonce comme une "décision politique" l'appel de l'Organisation des Etats américains (OEA) à l'organisation d'un nouveau scrutin.
"Mon péché est d'être indigène, d'être producteur de coca" a -t-il déclaré.
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