Le gouvernement ivoirien avait prononcé la mort de la cellule spéciale d'enquête sur les crimes de la crise post-électorale en octobre dernier. Les tribunaux réguliers sont désormais capables de gérer ces dossiers, avait-il alors justifié. Un argument contesté par de nombreux magistrats, mais aussi par des ONG de défense des droits de l'homme, comme la FIDH ou Human Rights Watch. Leur voix semble avoir été entendue.
La structure de la cellule a légèrement changé : il s'agit aujourd'hui d'une cellule spéciale d'enquête et d’instruction, ce qui lui apportera plus d'indépendance, selon un proche du dossier. Si le montant de son financement n'est pas encore public, il est en tout cas inscrit au budget de l'État. La cellule s'appuie maintenant sur un décret présidentiel et son mandat n'est plus limité dans le temps. Les trois juges d'instruction sont conservés, ainsi que les officiers de police judiciaire. Le tout dirigé par le procureur de la République d'Abidjan.
Dans l’entourage d'Alassane Ouattara, on explique que ce geste montre la volonté du président ivoirien de lutter contre l'impunité. Les défenseurs des droits de l'homme, tout en saluant un signal positif, rappellent que les poursuites judiciaires sont encore déséquilibrées, malgré les accusations de crimes qui pèsent sur des membres des forces qui ont combattu pour l'actuel président pendant la crise post-électorale.
Source : Rfi.fr
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