Au lendemain d’une série d’attentats, l’Egypte commémore le lancement de sa révolution en 2011. C‘était il y a trois ans jour pour jour. Ce 25 janvier débutaient les manifestations massives contre Hosni Moubarak. Une révolution, inspirée de celle de la Tunisie, allait entraîner la chute du président le 11 février après 30 ans de règne. La place Tahrir devenait l‘épicentre d’une contestation impressionnante.
Mayar Abdel Aziz, une militante, n’a rien oublié de cette journée du 25 janvier 2011, surtout pas les raisons qui ont poussé des dizaines de milliers de personnes à se dresser contre le régime en place. “Je pense que ce qui nous a uni ce 25 janvier, c’est la violence policière que personne ne peut nier. C’est aussi les questions concernant la dignité du peuple égyptien, le droit au logement, à l‘éducation, à une alimentation, à des soins médicaux.”
Aujourd’hui, la violence en Egypte, c’est celle des attentats et notamment celle de la répression contre les Frères musulmans. Hier, quatre attaques, dont une à la voiture piégée ont visé les forces de l’ordre et ont fait six morts.
Le pays est divisé à l’image des rassemblements rivaux commémorant ce 25 janvier.
Des appels à manifester ont été lancés à travers le pays, à la fois par le pouvoir dirigé de facto par l’armée, et par les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi, laissant redouter des violences.
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