Tunis se réveille dans le calme et l’inquiétude pour cette journée de deuil national potentiellement explosive. Dès la mi-journée, se dérouleront les funérailles du militant Chokri Belaïd, assassiné mercredi. Ces funérailles coïncident avec la grève générale pour dénoncer la violence politique en Tunisie. Une première depuis près de trente ans.
Cette grève générale sera sans aucun doute très suivie. Elle répond à l’appel de la quasi-totalité des forces de l’opposition, mais aussi et surtout, du puissant syndicat Union générale tunisienne du travail. L’UGTT est vraiment la seule institution tunisienne capable de faire descendre dans la rue des dizaines de milliers de personnes. Elle l’a déjà démontré dans le passé, notamment pendant la révolution où son rôle fut décisif.
Cependant aujourd’hui, l’UGTT n’appelle pas à manifester, mais simplement à rendre hommage au militant assassiné et à dénoncer la violence politique dont est responsable, selon le syndicat, le parti islamiste Ennahda, au pouvoir depuis plus d’un an.
Fortes perturbations
En raison de cette grève générale, de fortes perturbations sont déjà constatées dans le trafic aérien, avec de nombreux vols vers la Tunisie annulés. De son côté, la France a déjà fermé aujourd’hui tous ses établissements scolaires en Tunisie par mesure de précaution.
Ce jeudi, quelques heurts très sporadiques ont éclaté dans le centre de la capitale Tunis entre des jeunes et les forces de l’ordre, mais rien à voir avec les violences de la veille dans lesquelles un policier avait trouvé la mort. En revanche, des violences plus importantes ont eu lieu à l’intérieur du pays, notamment à Gafsa, à Sfax, mais aussi dans la ville très enclavée de Siliana.
Cette grève générale sera sans aucun doute très suivie. Elle répond à l’appel de la quasi-totalité des forces de l’opposition, mais aussi et surtout, du puissant syndicat Union générale tunisienne du travail. L’UGTT est vraiment la seule institution tunisienne capable de faire descendre dans la rue des dizaines de milliers de personnes. Elle l’a déjà démontré dans le passé, notamment pendant la révolution où son rôle fut décisif.
Cependant aujourd’hui, l’UGTT n’appelle pas à manifester, mais simplement à rendre hommage au militant assassiné et à dénoncer la violence politique dont est responsable, selon le syndicat, le parti islamiste Ennahda, au pouvoir depuis plus d’un an.
Fortes perturbations
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