Sur l’important axe routier Gao, Ménaka via la localité de Ansongo, dans le nord, les transporteurs privés n’en peuvent plus. Ils ont interrompu le trafic. Plus de bus, plus de camions de transport ou autres véhicules affrétés par des ONG. C’est leur manière de protester contre l’insécurité sur les routes.
Solidaire des syndicats de transporteurs, Abbas Diallo, un des représentants de l’Association des jeunes de la localité d’Ansongo explique sa situation sur cet axe routier du nord. « Tous les jours, c’est des braquages, c’est des morts, c’est des enlèvements. On informe l’armée, on informe Barkhane, on informe la Minusma, personne ne réagit. On ne peut pas continuer. Qui fait ça ? Ce sont les bandits. On ne sait pas. Il y a tellement de groupes armés que l’on ne sait pas qui est qui », explique-t-il.
Sans la circulation de ces véhicules et camions, la vie s’arrête un peu dans la région. Les populations circulent difficilement ainsi que les marchandises, sans oublier les convois humanitaires, très utiles en cette période de crise. Il n’empêche, le syndicat des transporteurs privés de la localité de d’Ansongo durcit le ton. « Si rien n’est fait avant la fin de cette semaine, le trafic sera interrompu sur d’autres axes routiers » du septentrion malien.
Source: Rfi.fr
-
Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays





Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections


