Pointées du doigt pour leurs défaillances depuis l'attentat de Sousse, les forces de sécurité tunisiennes veulent montrer qu'elles sont désormais à l'offensive face aux jihadistes. Jeudi 23 juillet, dans le nord-ouest montagneux, une opération antiterroriste a été lancée dans le village de Sejnane, connu pour être un fief jihadiste.
Dans son assaut, la police assure avoir riposté à des tirs qui ont fait un mort. Treize personnes ont ensuite été arrêtées ainsi que trois autres à quelques kilomètres de là, dans la ville de Menzel Bourguiba. Selon le ministère de l'Intérieur, ce groupe préparait un attentat contre un site sensible à une date symbolique : le 25 juillet, jour de la fête de la République tunisienne.
Dix jours avant, Tunis annonçait avoir tué trois cadres d'Aqmi actifs sur son sol dans la région de Gafsa. Mais après la mort de quasiment 60 touristes en trois mois au musée du Bardo de Tunis en mars et sur une plage de Sousse en juillet, la Tunisie ne rassure toujours pas.
Malgré l'envoie d'une délégation à Londres emmenée par le président de l'Assemblée nationale tunisienne, la Grande-Bretagne, dont 30 ressortissant sont morts à Sousse, appelle toujours à ne pas se rendre en Tunisie en raison du risque élevé d'attentat.
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