Ce processus de désarmement, prévu par un accord entre putschistes et armée loyaliste et entamé vendredi, est "dans une impasse", souligne l'état-major.
Le Général Pingrenoma Zabré dénonce "le refus de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle de poursuivre le désarmement en créant des incidents et en agressant le personnel chargé de cette mission".
L'état-major relève également "le comportement ambigu du général Gilbert Diendéré", le chef des putschistes, sans donner plus de détails.
Depuis l'échec du putsch dont il avait pris la tête, le général se trouvait à l'intérieur de la caserne Naaba Koom 2 du RSP, située juste derrière le palais présidentiel, dans le sud de Ouagadougou.
Dans leur communiqué, les Forces armées nationales du Burkina Faso (FAN) appellent "les vaillantes populations du Burkina (...) à se tenir prêtes à appliquer les mesures de sécurité qui pourraient être données incessamment".
Elles réaffirment leur ferme volonté à faire respecter les dispositions prises par les autorités politiques.
Source: BBC Afrique
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