Les treize militants de la Lucha avaient été arrêtés, le 11 novembre dernier, au cours d'une marche de protestation interdite contre la prolongation de l'état de siège, dans la province du Nord-Kivu. Instauré en mai 2021 dans deux provinces, cet état de siège a donné les pleins pouvoirs aux militaires.
Délibéré depuis deux mois et demi
Le verdict était en délibéré depuis deux mois et demi. Leurs camarades entendent continuer à demander leur libération, comme l'explique à RFI, Ghislain Muhiwa, un membre de la Lucha.
« Nous sommes très consternés par la condamnation de nos camarades qui viennent de faire près de cinq mois de prison, injustement. Pour nous c’est une condamnation injuste. C’est une condamnation qui essaye plutôt de démontrer à quel point l’état de siège est un instrument pour restreindre les libertés individuelles mais aussi pour continuer à faire peur à toutes les voix citoyennes qui essaient de s’élever pour dénoncer les massacres. »
La Lucha va faire appel
Tout ce que nous demandons, c’est la libération pure et simple de nos camarades et nous signalons, ici, que nous allons interjeter appel. C’est sûr que la situation de condamnation doit avoir un impact sur leur moral mais nous continuons, tous ensemble, de communie, d’être en solidarité. Il y a beaucoup de camarades, au niveau national, qui sont en solidarité avec eux et nous allons continuer à demander les libérations avec tous les moyens qui sont à notre disposition pour qu’ils soient libérés le plus vite possible. »
Délibéré depuis deux mois et demi
Le verdict était en délibéré depuis deux mois et demi. Leurs camarades entendent continuer à demander leur libération, comme l'explique à RFI, Ghislain Muhiwa, un membre de la Lucha.
« Nous sommes très consternés par la condamnation de nos camarades qui viennent de faire près de cinq mois de prison, injustement. Pour nous c’est une condamnation injuste. C’est une condamnation qui essaye plutôt de démontrer à quel point l’état de siège est un instrument pour restreindre les libertés individuelles mais aussi pour continuer à faire peur à toutes les voix citoyennes qui essaient de s’élever pour dénoncer les massacres. »
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Tout ce que nous demandons, c’est la libération pure et simple de nos camarades et nous signalons, ici, que nous allons interjeter appel. C’est sûr que la situation de condamnation doit avoir un impact sur leur moral mais nous continuons, tous ensemble, de communie, d’être en solidarité. Il y a beaucoup de camarades, au niveau national, qui sont en solidarité avec eux et nous allons continuer à demander les libérations avec tous les moyens qui sont à notre disposition pour qu’ils soient libérés le plus vite possible. »
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