Les émeutes ont commencé à la sortie de la prière du vendredi, non loin de la mosquée Musa du quartier Majengo. Cette mosquée a été mentionnée à de nombreuses reprises comme l’un des principaux centres de recrutement des sympathisants shebabs au Kenya. C’est là qu’avait l’habitude de prêcher Cheikh Ibrahim, l’imam assassiné jeudi soir alors qu’il était en voiture avec quatre autres personnes.
C’était aussi là que l’imam radical Aboud Rogo Mohamed, assassiné dans les mêmes circonstances inexpliquées, par des hommes non identifiés fin août 2012, tenait des prêches enflammés contre le gouvernement kényan ou les Etats-Unis notamment.
Aboud Rogo Mohamed était accusé par les Nations unies et les Etats-Unis de soutenir les shebabs et d’être proche d’al-Qaïda. Il y a plus d’un an, sa mort avait provoqué plusieurs jours de violences dans la ville côtière.
→ A (RE)LIRE : le MYC, un mouvement jihadiste soupçonné de propager la guerre sainte dans la région
Cheikh Ibrahim était considéré comme son successeur et les photos de son corps ensanglanté circulant sur les réseaux sociaux ont vite fait monter la colère. Les sympathisants de Cheikh Ibrahim ont accusé la police d’exécution extrajudiciaire, ce qu’elle a démenti.
→ A (RE) LIRE : inquiétants affrontements entre communautés religieuses à Mombasa
S ource : Rfi.fr
-
Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays




Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections


