En effet, il pouvait être difficile d'y voir clair, entre les divers chefs d'accusation, les nombreux mis en cause ou encore la saisine de la Cour de cassation visant l’ancien président de l’Assemblée nationale. Le procureur du tribunal de grande instance d'Abidjan, Richard Adou, a donc tenu à faire le point sur les procédures en cours.
Guillaume Soro bénéficie bien d'une procédure spéciale en tant qu'ancien membre du gouvernement dans le dossier concernant l'achat de sa maison de Marcory. Dossier pour lequel il est soupçonné de recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. En revanche, la procédure suit son cours devant des juridictions classiques concernant les accusations d'atteinte à l'autorité de l'État qui pèsent aussi sur lui et sur une quinzaine de ses proches.
Trois dossiers
« La procédure a donné lieu à l’ouverture de trois dossiers. Un premier dossier contre monsieur Guillaume Soro et autres pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’État. Un deuxième dossier contre monsieur Guillaume Soro et autres pour des faits de détournements de deniers publics, recels de détournements de deniers publics et complicité des dits faits. En plus, il y a les faits du blanchiment de capitaux. Et une troisième procédure contre monsieur Alain Lobognon et autres pour les faits de troubles à l’ordre public, atteintes à la sûreté de l’État, atteintes et complot à la sûreté de l’État et diffusion de fausses informations », a détaillé Richard Adou, procureur de la République près du tribunal d’Abidjan.
Avant d’ajouter : « Et donc toutes ces trois procédures demeurent, mais celle pour laquelle une requête a été adressée à la Cour de cassation qui vient donc de répondre, c’est les faits seulement de recels de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux, mais des faits qui sont uniquement reprochés à monsieur Guillaume Soro. Toutes les autres procédures, je vous ai parlées de trois procédures, sont entrées en vigueur et le juge d’instruction continue ses investigations. Donc les autres charges ne sont pas abandonnées, ce n’est pas possible », précise bien le procureur de la République.
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