Dans plusieurs quartiers de Touba, dont Nguiranène (Touba), l'eau a stagné toujours, rendant la vie quotidienne presque impossible, depuis deux mois après le Grand Magal de Touba. Les habitants ont vécu dans la boue, entre maison submergées, routes impraticables et maladies liées a l'humidité.
Face à l'inaction de l'Etat, les sinistrés ont crié leur ras-le-bol et ont refusé d'être réduits à quelques sacs de riz ou d'huile.
Les inondations de Touba ont déjà fait des victimes. Au marché de Nguiranène, un garçon de 7 ans, Mahamadane Sèye, s'est noyé dans une mare formée par les pluies. Selon « L'Observateur » dans sa parution de ce mardi, ce drame a ravivé la colère et la détresse des populations, qui se sont senties abandonnées par les autorités.
Parmi elles, Anna Ndao, la cinquantaine révolue, a vécu les pieds dans l'eau depuis des semaines. Son regard fatigué en dit long sur la souffrance de tout un quartier. « Nous sommes fatiguées. Cette situation, nous la vivons depuis l'année dernière. Toutes nos maisons sont submergées. Nos bagages, lits, armoires, frigos... tout est détruit », raconte-t-elle.
Comme beaucoup d'autres familles, Anna a trouvé refuge à Ndindy (Touba), mais elle est retournée chaque jour à Nguiranène pour surveiller ses affaires. « Nous payons 4 000 francs par jour pour venir vérifier si nos bagages restés sur place ne sont pas volés », déplore-t-elle. Son petit commerce de pâte d'arachide, autrefois florissant, est aujourd'hui à l'arrêt, détaille le quotidien d'information.
Les habitants ont dit ne plus croire aux aides promises par l'État. « On nous parle de sacs de riz, de sucre ou de 200 000 francs CFA. Nous n'en avons pas besoin. Ce que nous voulons, c'est que cette eau disparaisse », lâche Anna, la voix serrée.
Autour d'elle, les dégâts sont considérables. Le magasin de Cheikh Sène, un habitant à mobilité réduite, a été englouti avec quinze tonnes de mil. Malade, l'homme a dû être évacué sur une charrette, symbolique de la catastrophe.
Face à l'inaction de l'Etat, les sinistrés ont crié leur ras-le-bol et ont refusé d'être réduits à quelques sacs de riz ou d'huile.
Les inondations de Touba ont déjà fait des victimes. Au marché de Nguiranène, un garçon de 7 ans, Mahamadane Sèye, s'est noyé dans une mare formée par les pluies. Selon « L'Observateur » dans sa parution de ce mardi, ce drame a ravivé la colère et la détresse des populations, qui se sont senties abandonnées par les autorités.
Parmi elles, Anna Ndao, la cinquantaine révolue, a vécu les pieds dans l'eau depuis des semaines. Son regard fatigué en dit long sur la souffrance de tout un quartier. « Nous sommes fatiguées. Cette situation, nous la vivons depuis l'année dernière. Toutes nos maisons sont submergées. Nos bagages, lits, armoires, frigos... tout est détruit », raconte-t-elle.
Comme beaucoup d'autres familles, Anna a trouvé refuge à Ndindy (Touba), mais elle est retournée chaque jour à Nguiranène pour surveiller ses affaires. « Nous payons 4 000 francs par jour pour venir vérifier si nos bagages restés sur place ne sont pas volés », déplore-t-elle. Son petit commerce de pâte d'arachide, autrefois florissant, est aujourd'hui à l'arrêt, détaille le quotidien d'information.
Les habitants ont dit ne plus croire aux aides promises par l'État. « On nous parle de sacs de riz, de sucre ou de 200 000 francs CFA. Nous n'en avons pas besoin. Ce que nous voulons, c'est que cette eau disparaisse », lâche Anna, la voix serrée.
Autour d'elle, les dégâts sont considérables. Le magasin de Cheikh Sène, un habitant à mobilité réduite, a été englouti avec quinze tonnes de mil. Malade, l'homme a dû être évacué sur une charrette, symbolique de la catastrophe.
Aujourd'hui, alors que les prévisions ont annoncé les dernières pluies de la saison, la peur dans le quartier de Mame Diarra (Touba) n'est plus celle de l'eau, mais celle de l'oubli. Et dans les yeux d'Anna, une seule certitude demeure : « Nous ne ferons pas partie de ceux qui vont dire : merci Ousmane Sonko», conclut la même source.
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