
L'interpellation d'une vingtaine d'opposants ces derniers jours ne laissait pas présager qu'une telle rencontre aurait lieu. Mais elle s'est pourtant bien déroulée samedi, au palais présidentiel pendant plus d'une heure trente. Une rencontre directe, sans intermédiaire, entre le président et un membre de l'USN, Aden Mohamed Abdou mandaté par ses pairs. L'Union pour le salut national attend que cet entretien soit maintenant suivi d'effet, mais salue cette démarche du chef de l'Etat et se dit disponible.
« Disponible pour le dialogue »
« L’USN, aujourd’hui comme hier, est disponible pour le dialogue. Elle entend faire tout ce qui peut aider à sortir de la crise postélectorale », affirme en effet Daher Ahmed Farah, le porte-parole de l'USN.
Une crise qui dure depuis bientôt un an et c'est peut-être pour cela, disent certains, que le pouvoir tente d'apaiser une opposition qui, le 22 février, pourrait avoir envie de fêter à sa manière le premier anniversaire des élections qu'elle dit avoir gagné. D'autres y voient plutôt un signal d'apaisement adressé par Ismaïl Omar Guelleh à la communauté internationale avant ses futurs voyages. Et notamment avant la réunion Europe-Afrique prévue début avril à Bruxelles en Belgique.
Source : Rfi.fr
-
Nigeria: le bilan des inondations dans le ville de Mokwa passe à au moins 115 morts
-
Nigeria: plus de 10 000 personnes tuées depuis deux ans à cause de l'insécurité, selon Amnesty International
-
RDC: Joseph Kabila entame des consultations à Goma avec les chefs religieux
-
Est de la RDC : une réunion de haut niveau condamne l'administration parallèle de l'AFC-M23
-
Commémoration du génocide des Herero et Nama en Namibie: «Les descendants ne se sentent pas du tout considérés»