Ce sont les vendeuses du grand marché de Bissau qui ont donné l’alerte après la disparition de la fillette. La nouvelle s’est très vite propagée et les groupes de jeunes, armés de cailloux et de bouteilles vides, se sont attaqués aux ressortissants nigérians dont certains ont eu la vie sauve en trouvant refuge dans leur ambassade. Les forces nigérianes de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), stationnées à Bissau depuis le coup d’Etat d’avril 2012, se sont très vite déployées autour de la chancellerie et dans les rues voisines.
La représentation nigériane en alerte
Pour disperser la foule, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes et tiré quelques balles en l’air. Peine perdue, la foule en colère a continué à traquer les ressortissants nigérians accusés de tous les maux : enlèvement d’enfants, trafic de drogue et d’organes humains.
Le calme n’est revenu qu’en début d’après-midi, mais l’ambassade du Nigeria est restée sous haute garde tout le reste de la journée. Cette affaire d’enlèvement d’enfants continue de défrayer la chronique dans tout le pays même si le commissaire de Bissau a déclaré à RFI n’avoir jusqu’ici enregistré aucune plainte à ce sujet.
Source : Rfi.fr
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