Les quelques heures que le général Haftar a passées à Moscou ont été qualifiées de « visite officielle ». Une première. Mais il était déjà à Moscou en juin dernier ; il y avait rencontré le ministre de la Défense Serguei Shoigu, et le secrétaire du Conseil de sécurité nationale Nikolaï Patrouchev.
Le général Haftar devient incontournable en Libye, où il engrange les victoires militaires, avec notamment la prise récente du croissant pétrolier. Il est soutenu par l’Egypte du général Sissi, et, comme lui, qualifie les Frères musulmans de « terroristes », les accusant d’avoir trop d’influence sur le gouvernement d’union nationale parrainé par les Nations unies. Cette alliance avec Le Caire, et cette vision du terrorisme islamique, le rapprochent de la Russie.
Le général Haftar ne cache pas qu’il est venu chercher le soutien militaire de Moscou. Il bénéficierait déjà de l’aide d’instructeurs russes présents en Libye. Mais d’après la presse, il est venu demander que la Russie s’engage dans une opération militaire similaire à celle menée en Syrie. Une requête difficile à satisfaire sur le plan diplomatique alors qu’un embargo onusien interdit toutes livraisons d’armes en Libye et que le général Haftar ne représente pas le gouvernement officiel.
Et sur le plan militaire, la Russie n’a sans doute pas les moyens de s’engager sur plusieurs fronts. Mais la Russie n’est pas le seul pays que le général Haftar intéresse. Certains pays occidentaux ne sont pas indifférents à sa démarche.
Le général Haftar devient incontournable en Libye, où il engrange les victoires militaires, avec notamment la prise récente du croissant pétrolier. Il est soutenu par l’Egypte du général Sissi, et, comme lui, qualifie les Frères musulmans de « terroristes », les accusant d’avoir trop d’influence sur le gouvernement d’union nationale parrainé par les Nations unies. Cette alliance avec Le Caire, et cette vision du terrorisme islamique, le rapprochent de la Russie.
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