C'est l'histoire d'un communiqué qui était censé mettre fin au blocage dans l'épisode duparaphe de l'accord de paix. La médiation et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) s'étaient entendues dans la journée vendredi sur un texte prévoyant l'ouverture de discussions avant la signature définitive de l'accord.
Selon des observateurs sur place, la médiation algérienne n'a finalement pas souhaité intégrer dans un communiqué final la possibilité d'ouvrir des discussions avant la signature. Pour Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères et médiateur des pourparlers, les autorités maliennes refusent catégoriquement la moindre remise en question du texte déjà paraphé par eux.
D'après des témoins sur place à Alger, le ton est monté entre le médiateur algérien et des représentants du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), qui ont refermé toute hypothèse de paraphe dans ces conditions.
La médiation a annoncé qu'un communiqué serait publié ce samedi avec les parties ayant déjà paraphé pour envisager une date de signature et les modalités d'application d'un accord plus que jamais boiteux.
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