Le mois dernier, le président Paul Kagame crée la polémique. Évoquant l’assassinat d’un de ses opposants il y a plus de 20 ans, Kagame explique que Seth Sendashonga a été tué parce qu’il avait franchi une ligne rouge. Ancien ministre de l’Intérieur, devenu dissident, Sendashonga a été assassiné au Kenya, où il s’était exilé. Ses proches ont toujours accusé Kigali d’avoir commandité son meurtre.
Depuis la fin du génocide, plusieurs dizaines d’opposants ont été menacés, assassinés au Kenya, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud.
Il y a 5 ans, Kigali a d’ailleurs provoqué la colère des autorités sud-africaines, après l’assassinat d’un ancien proche du président Kagame à Johannesburg. Le colonel Patrick Karegeya, ancien dirigeant des services de renseignement, lui aussi entré en dissidence.
Le gouvernement rwandais a toujours démenti toute implication dans les attentats et menaces à l’encontre de ses opposants politiques. Mais à plusieurs reprises le chef de l’État a tenu des propos ambigus. « Quiconque trahit le pays en paiera le prix », avait affirmé Kagame une dizaine de jours après l’assassinat de Karegeya.
Des propos qui ont insufflé un sentiment de peur parmi les Rwandais en exil, qui estiment que, même à l’étranger, personne n’est à l’abri.
Depuis la fin du génocide, plusieurs dizaines d’opposants ont été menacés, assassinés au Kenya, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud.
Il y a 5 ans, Kigali a d’ailleurs provoqué la colère des autorités sud-africaines, après l’assassinat d’un ancien proche du président Kagame à Johannesburg. Le colonel Patrick Karegeya, ancien dirigeant des services de renseignement, lui aussi entré en dissidence.
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