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OM: Les soupçons d'Anigo sur Diouf

A deux jours du classique face au PSG, RMC Sport a dévoilé ce vendredi de nouveaux extraits des procès verbaux des écoutes téléphoniques de José Anigo, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour «extorsion en bandes organisées et associations de malfaiteurs».



OM: Les soupçons d'Anigo sur Diouf
"Quand on vend Nasri 16 millions, je ne m'explique pas tellement comment il reste 10 millions dans les caisses» 

Lors d'une conversation téléphonique datant de mars 2012 avec l'agent Philippe Piola, le directeur sportif du club phocéen accuse à demi-mot Pape Diouf de malversations dans le transfert de Samir Nasri à Arsenal. «Quand on vend Nasri 16 millions, je ne m'explique pas tellement comment il reste 10 millions dans les caisses du club (...) Comment ils ont fait M. Fournier (Julien Fournier, ex-secrétaire général de l'OM) et M. Diouf pour donner une prime au père de Nasri qui n'est pas agent et au joueur, alors qu'il quitte le club (...) Il va se passer que peut-être la justice va tout simplement regarder le transfert de Nasri et où ils sont passés ces 6 millions. Peut-être que Pape Diouf il les a pas mis dans sa poche, mais on peut considérer que le père de Nasri, qui n'est pas agent, il n'a pas le droit d'en toucher une partie (...) On peut considérer que Bernès (Jean-Pierre Bernès, agent de Nasri) en a mis une partie. On peut considérer que peut-être quelqu'un en a rétrocédé à un autre».

Diouf : «Je suis totalement tranquille. Celui qui a lancé ses insanités, je le plains»

Via un communiqué, l'OM a immédiatement réagi face à ses informations qu'il considère «erronées et diffamatoires». De son côté, Pape Diouf a tenu à remettre les pendules à l'heure, avec sa verve habituelle, toujours sur RMC«Dans cette affaire, il y a un tissu de saloperies. Je dirai qu'on peut faire appel à tous les procureurs de France et de Navarre, à tous les juges de France et de Navarre, à tous les policiers et gendarmes de France et de Navarre, ils ne trouveront pas le commencement ni l'ombre d'une malversation dans la gestion que j'ai menée à la tête de ce club pendant cinq ans. Croyez-moi. Ceux qui m'ont succédé (Vincent Labrune), avec la virulence qu'ils ont mise pour me faire partir, si ces gens-là, en venant, avaient trouvé une petite virgule dans ma gestion, ils se seraient empressés de la faire connaître. Dans cette affaire, je suis totalement tranquille. Celui qui a lancé ses insanités, je le plains. Il est dans le marécage mais qu'il y reste». 
 
 
Source : Francefootball


Samedi 23 Février 2013 - 14:30


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