Triste sort pour l’armée sénégalaise. Un troisième soldat a encore laissé la vie au champ de bataille. Cinq blessés graves ont aussi été notés dans ces affrontements, selon des sources.
Tous les blessés ont été acheminés d’urgence à Dakar à bord du Transvaal de l’armée sénégalaise au moment où le corps sans vie du soldat a été acheminé et déposé à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor.
Ces dégâts sont la conséquence de violents affrontements qui ont opposé, très tôt dans la matinée du dimanche (hier), des militaires et des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, dans le village de Baséré, situé à quelques encablures de Niassya (chef-lieu d’arrondissement). Selon nos contacts, c’est d’abord les avions militaires qui ont survolé la zone avant que les soldats n’entrent dans la danse.
Le militaire décédé hier vient donc allonger la liste qui s’élèverait à trois morts dans les rangs de l’armée et à plusieurs blessés depuis le début de ces opérations qui ont commencé depuis le lundi dernier.
Cette situation d’affrontement risque de perdurer. En effet, l’armée démontre ainsi sa volonté compte anéantir les bases rebelles. Une situation qui inquiète les populations de la Casamance qui ne savent plus à quel Saint se vouer à cette période extrêmement tendue.
Pour rappel ces attaques ont véritablement repris depuis l’appel lancé par d’anciens généraux qui demandaient aux autorités politiques de laisser aux militaires les mains libres pour accomplir leur mission de rétablissement de l’ordre républicain dans la région méridionale en conflit armé depuis 1982.
Tous les blessés ont été acheminés d’urgence à Dakar à bord du Transvaal de l’armée sénégalaise au moment où le corps sans vie du soldat a été acheminé et déposé à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor.
Ces dégâts sont la conséquence de violents affrontements qui ont opposé, très tôt dans la matinée du dimanche (hier), des militaires et des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, dans le village de Baséré, situé à quelques encablures de Niassya (chef-lieu d’arrondissement). Selon nos contacts, c’est d’abord les avions militaires qui ont survolé la zone avant que les soldats n’entrent dans la danse.
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